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cinq ans de prix librę en grande-bretagne | śvónement #

• le prix. avec Fespoir }ues bons echos dans , le soutien des rares independants et un bouche a o rei Ile lui ront d’aticindre un torable.Maissil pen-.*ntre les mains un fu-seller. il doit en tenir H>ur hatir toute 1 eco-i proiet.du travail edi-aprement dit aux ne-is des quantites et de» ivec les acheteurs des chaines qui combine-•sses commandes et counts. Avec un effet si un livre conęu pour best-seller populaire he pas et se retrouve discount, il devient r, avec pour Fediteur •qucnces que 1'on peut

:e marche a deux vi-nous prenons moins de uavant pour lancer des yarce que sam gros in-icnt et sans discounts, tfluwrts pas obtenir un important, reconnait anson-Smith msworld. On plus en plus

“II y a

•bcstseucr maintenant des titres dont on ne voit plus les conditions d’acce$ au marche: soit on les cantonne dans des

avcc top 10 et anti. Le reste ien tnais ne se

.»$ Francis File prix n'est obstade a n des 1 ivres s. de qualite. elasticite au nblc faible «, e-t-il. Levolu-la production .. qui a cru de

plus les conditions daccłs au marche : soit on les cantonne dans des petits tirages, soit on rcnonce a les publier.»

5. Une pression permanente sur les marges. Enfin.comme le constatent plusieurs editeurs, en faisant sauter le NBA les grandes maisons d edition ont transfere leur pouvoir aux chaines. La concentration de Fimmense maiorite des 3chats de livres aux mains d’une poi-gnee d’acheteurs de chaines provoque une forte pression sur les marges,qui se repercu-te a tous les nivcaux de la chai-ne du livre.

D’apres 1'association des li-braires, en cinq ans, la remise moyenne des petites librairies aupres des editeurs a augmen-te de deux points, de 35 a 37 %. Surtout, la remise des grandes librairies a, clle. gagne de trois a cinq points, grimpant dc 50 % a quelque 53% ou 55 %. Sur certains best-sellers.les re-mises accordees aux grandes chaines de supermarches peu-vent aller jusqu’a 60 %, voire plus.

La pression est si forte sur les editeurs, qu elle remonte jus-qu‘aux auteurs. Sur ce point, il n’existe pas de statistiqucs. Mais tous les editeurs rcconnaisscnt qu’ils sont amenes a repercuter en amont la diminution de leur remuneration. « Si iauteur ivut avoir un best-seller, il est obli-ge d acceptcr, comme nous, une baisse de son pourcentage sur les ventes souligne lun d'eux.Cequi ex-

“Un retour en arriere est impossible”

Unanimes, les editeurs et les libraires britanniques ne croient pas a une restauration du prix fixe. Mais la plupart revent d'une reglementation minimum comme... aux Etats-Unis.

L’effondrement du NBA en septembre 1995 a tenu a peu de chose. Lhostilite active de la commission britannique de la concurrence et de la PG IV de la Commission europeenne, Fopposition de la presse, Fapa-thie du monde politique, Fof-

fensive des supermarches comme Asda et de la chaine Dillons/Pentos et le revirement des grands groupes d’edition au premier rang desquels Reed et Hodder Headline ont suffi a en venir a bout. Des lors que certains des principaux acteurs

du marche ne le respectaient plus, ce simple accord profes-sionnel volontaire permettant aux Editeurs de Fixer un prix public minimum pour leurs nouveaute$ et un prix conseille pour le reste de leur catalogue devenait inapplicable.

Superstore a ('anglaise

Sur 6500 m², le nouveau Water$tone’s de Picadllly veut Incarner le superstore a Tanglaise. II traduK parfaltement la dichotomle du marche.

petits

«i«⁵ fw tira«es, sort

semblecorro- Ofl rGflOflCB 3 plique la nervosite ette affirma- |g$ publier.” desagents. Beaucoup icme si 1’on    de ceux qui defen-

dent les interets des grands auteurs appuyaient une liberation des prix, dont ils attendaient une demultiplication des ventes de best-sellers. Ils ne se doutaient pas forcement que la suppression du NBA aurait aussi pour consequence de les obliger a reviser leurs contrats a la baisse.

Jemander. avec Patrick Smith, si cette crois-? releve pas aussi d une avant. F.n revanche, la >mie du marche rend ure et tres rare 1'emer-'un succes imprevu », r Nicholas Perren. - Ce livres de categorie in-aire (jut posent proble-:ise le directeur gćneral Murray. IIy a mainte-s titres dont on ne voit

OE NOTRE EWOYE S^EClAL A L ON DRES FABRłCE P1AULT

(DiH.mJull9 9S.p62

Cest le dernier lieu a la modę, le dernier salon dont on causc. Ou-vert en septembre dernier en plein centre de Londres, le nouveau Waterstones de Pieca dillv se veut le vaisseau

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amira! de la chaine leader de la librairie britannique. Surtout.

« la plus grandę librai-rie d'F.urope * entend bien incarner le superstore a 1‘anglaise. Avec pres de 6500 m^: sur huit niveaux, une galerie d’exposition. une salle de conferences de 160 places, un espace design, un restaurant, une cafeteria et deux bars,elle na pas Ićsine sur les moyens.

La chaine qui appar-tient au groupe de production et de distribu-tion musicale EM!/HMV a installe sa 28^f succursalc londo-nienne dans le bel im-meuble de 1'ancien grand magasin Simp-son. Ce choix fait de Waterstones Piccadillv

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un magasin lumineux. aux grands espaces soulignes par des pla-fonds eleves. meme si la librairie a du - pre-servation du batiment des annees 30 oblige -se priver descalators et se contenter d'as-censeurs. Sa configura-tion lui permet d'ap-paraitre comme un regroupement de li

brairies specialisćes. Sous les espaces d'ex-position et de debat du 6^. l’art est au 5^f, l’uni-versitaire et le profes-sionncl au 4^f. le pra-tique et les loisirs au 3^f, le scolaire et la leu-nesse au second.la lit-terature au I" (55000 titres.« le plus important rayon de fiction anglophonc du monde -.assure le directeur du marketing Louis Wahl), le touris-me et un tres original rayon biographies (tous domaines confondus) au rez-de-chaussee. la papeterie haut de gammę, la presse, le restaurant. la cafeteria et le service

dients au sous-sol. Paradoxalement,c’est la dichotomie introdui-te systematiquement, de maniere structurcl-le, entre les best-sellers discountes et le reste de la production. qui assure Funite des dif-ferents niveaux du ma-jgasin. Les premiers oc-g cupent les tablcs des j paliers et celles dispo-sees a Fentree de chaque rayon. Les aut res ouvrages se trouvent rejetes dans des alveoles laterales.

A chaque etage.exac-tement au meme cm-placcment au dćbou-che des ascenseurs et des escaliers. une meme table presente sensiblement les memes titres: 25 des 40 meilleures ventes du magasin. tous rayons confondus.

Si le client cherche a laire des decouvertes originalcs. il na qu'a farfouiller parmi les 265000 titres du fonds qui. eux. sont rarcment prćsentes de face. On ne saurait mieux ex-primer les deux vi-tesses d’un marche.

F. P.

9 V«fVJ'ed' -i 1 evner ?000 Livr<« Hoty)o r ^67