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des enfants a travers 1'Europę mentionnent avoir plus de 100 contacts ou "amis" sur leur profil (Commission Europeenne, 2011). Nous devons nous questionner si les 100 contacts ou "amis" des enfants sur leur profil sont de reels amis ou connaissances ou si les enfants ajoutent aussi a titre de contacts, des etrangers. Ce qui pourrait les mettre en situation dc dangcr. Spćcifions que dans les conditions d'utilisation de Facebook (Conditions d'utilisation, 2015), il est mentionne qu'aucune personne ne peut utiliser Facebook si elle a ete condamnee pour des violences sexuclles, mais il n'est pas explique les moyens pour verifier 1'authenticite des rcnseignements personnels lors de 1’inscription au rescau.
2.1.2.2 Intimidation et cyberintimidation
Les relations que les enfants entretiennent entre eux ne sont pas toutes harmonieuses. En effet, il y a presence d'intimidation dans les ecoles primaires quebecoises. L’Assemblee nationale du Quebec, en 2012, a d’ailleurs emis une loi visant a prevenir et a combattre Fintimidation et la violence a Fecole (Projet de loi n° 56, 2012). Une equipe de chercheurs de l'Universite de Laval (Beaumont et coli., 2014) a tracć un portrait de la violence dans les ćcoles du Quebec. Les premiers resultats prćsentes sont des resultats preliminaires. Au total, 204 ecoles qućbecoises ont participe a cette enquete. Ce nombre inclut 125 ecoles primaires comptant en tout 14 958 eleves d'age scolaire et 1 553 enseignants du primaire (Beaumont et coli., 2014). En moyennc, sur une basc hcbdomadaire, un tiers des eleves et du personncl scolaire disent voir des bagarres entre eleves (Beaumont et coli., 2014). Ajoutons que plus de la moitie des eleves disent avoir vu du vandalisme et des groupes d'eleves tenter d'imposer leurs regles aux autres (Beaumont et coli., 2014La frequence de ces evenements rapportes par les eleves est d'une a deux fois par annee (Beaumont et coli., 2014). Ils ont aussi releve que les agressions sur les eleves faites par d'autres eleves correspondent au fait de se faire insulte ou traite de noms (38,4 %), et ce, une a deux fois par annee ou encore, plusieurs fois par annee (20,6 %). II est a notcr que ce
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