PREM1ERE PARTIE. GRAM MAI RE 167
mi rln inwien ad iuici luj cl. celui qui coinbattr;i gagnera la recompense futurę.
ehlnler tilli ii rln zen zer, j’ui choisi les moutons que je ven-drai.
Cette particule provient de la rn^rne racine que la preposition rei, vers (v. n° 271).
rln s est decomposee en rn et en, et les dialectes berberes ont conserve tantót l’un, tantót l’autre des deux produitsde ce dedou-blement.
a) rn. Les Ait Sgougou ignorent la formę ilu, et n’emploient que/V/. Le Zaian lui-meme emploie regulierement rn, et non rln, apres nut;
V - # #
A. Sg. n wa ma rn li (jęli ma rn Ii budeh, ó toi, que te ferai-je, que deciderai-je pourtoi?
Z. mu rn ihiirhen nsn ij inuulul, mn rn i.śaśan iljąn? Qui fera aujourd’hui des battues dans les versants ensoleilles? Qui poursuivra les sangliers?
m se rencontre parfois apres d’autres pronoms relatifs, mais c’est la un fait assez rare.
Le dialecte des Qaddoussa (Bou Dnib) emploie toujours rln. La particule rn se retrouve en Zouaoua (H. Basset, Manuel tle lunguc hnbylc, p. 79 : mara « avec le futur » et Hanoteaux, Poćsics i>npn-Inires dr la Knbylir ilu Djurdjuru, p. 206 et 265); en Touareg (Hano-teau. Ex.sai dc lanr/uc lumnclictj, p. 63-64).
Bemahoue. — II ne faut pas confondre rn particule du futur avec rn particule de la formę d’habilude que nous etudierons plus loin.
b) rn est usite en zouaoua (Boulifa, l itr premierę wince dc kubyle, p. 98); chez les Beni Snous (Destaing, lilude .sur le dialeele berbere des Beni Snous, p. 136); dans le dialecte de Demnat (Boulifa, Tcxles berberes de l’Atlas inurocain, p. 303.
178. — PARTICULES DE LA FORMĘ D’HABITUDE
En regle generale, la formę d’habitude est precedee de particules speciales qui permettent de la reconnaitre en dehors de sa formę particuliere, et qui renseignent en outre sur le temps qu’elle exprime. Dans les tres rares cas ou ces particules ne sont pas employees, il faut voirsoit des licences poetiques dans les chants, soit 1’inlluence des dialectes voisins.
Ces particules sont: ul, In, rn.