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6. Une femrne coiflće dune toque et portant Ie costume espagnol, daprfcs M. Pol de Courcy.
Toutes ces carialides sont terminćes par des galnes, couvertes d'ornements varićs.
Prfcs de la porte, est un bćnitier surmontć d'un petit dais. Les angles de lćdifice sont appuyes par des contre-forts couronnćs de pinacles ronds en formę deddme.
Cette chapellc ne porte pas de dale ; mais les carialides de sa faęade ont beaucoup de rapport avec celle qui orne 1'ossuaire de La Marlyre et qui est de 1(519, et encore avec celle de l oratoire de N.-D. de Lorette dans les Mejou, entre Plougasnou et Saint-Jean du Doigt, et qui est datee de 1611.
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Fontai.ne
Au milieude la villc, i 50 mćtres environ au Sud-Ouest de Ićglise, mais cachćedans un Hot de maisons, se trouve la fonlaine de Saint-Thivisiau, qui alimente un vaste la-voir public. Dans le mur qui surmonle cette lontaine, on a inerustć deux rangs darcatures en Kersanton, de style flamboyant, renfermant en tout d.ix panneaux de 0 m. 43 de largeur sur 0 ra. 54 de hauteur.
Ces pannaux sembleol provenir d'un ancien autel ou plus probablemenl d'un tombeau du xv#ou du xvi®sićcle. lis sont encadrćs par des contreforts et des accolades, le longdesquels courent des guirlaudes tres fines; une autre guirlande fórme bandeau de couronnement. Des feuilla-ges contournes formenl le fond et sur cbacun de ces fonds se dćtache un personnage. Je les mentionne dans 1’ordre ou ils sont places acluellement, mais cet ordre a ótć' bou-leversś :
1. Une nonne ou religieuse en priere, les mains joiutes;
2. Un moine en priere, tenant un livre;
3. Un ange tenant la couronue d ćpines;
4. Une religieusc en priere;
5. Un moine, item ; *
6. Un autre moine tenant un chapelel et sappuyant sur
un bśton; ' *
1. Une religieuse', les bras croisćs sur la poitrine ;•
8. Un ange tenant un ścusson;
9. La Sainte-Trinitć. Le Póre, assis et coifTe de ia tiarę, soutient & sa droite le Fils couronnd d’epincs et montrant ses plaies; sur la tćte du Fils repose le Saint-Esprit sous la formę d’une colomhe;
10. Un ange tenant un ćcusson.
Ces deux derniers panneaux di (Tereni un peu des autres par leur formę et leur ornementation ; on voit qu il nv a pas ici un toul córa piet; mais ne pourrait-on pas se de-mandersi cesfragments nesont paslesdćbrisdu tombeau de Franęois de Tournemine, qui fonda dans leglise de Landivisiąu, en 1554, une chapellenie de deux messes par jour? II fut enterrć dans cette ćglise, mais sa statuę tumu-laire, enlevee par les mauvais jours, a etć loogtemps gi-sante dans une prairie, prćs de labreuvoir, & lentrće de la route de Brest, puis transporlee ensuite a Saint-Pol de Leon, dans une propriete de M. Breton, k Saiot-Gućnal, au bord de la route du Champ de la Rive.
Tout pres dc la fontaine de Saint-Tliivisiau, on remar-que trois pierres qui proviennent d’un mćme n^pnolitbe, lec h ou borne romaine formant un cóne tronque ayant 2 m. 45 de hauteu.r, 0 m. 70 de diametre k la grandę base et 0 m. 45 k la base supśrieure.
Comme antiquitćs, signalons encore :
La jolie statuę de saint Michel qui se trouve sous la fenćtre du transept Sud de leglise;
Un bel ćcusson aux armes des Tournemioe, au-dessus de cette m6mc fenAtre ;
Une vieille statuę en Kersanton, de saint Jean-Baptisle,