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pas la mćrae valeur, la pićce d’ćchange n'a pas lcs memes caractćristiques quc celle remplacee... Lc design qui suppose un certain comportement pour une composante, doit tenir compte de la variabilite, s'il veut etre realistę. Cela produit des procćdures spćcifiques de “ stabilisadon des schemas aux variations de fabrication ”. Dans le cas des ” composantes humaines de rexplication ”, cette difficultć est ampliflće. Comment 44 stabiliser ” le design de l'explication, le rendre applicable a une certaine classe de protagonistes? Entre la fabricadon de masse (pour satisfaire des criteres d'efficacitć ) et artisanale (pour satisfaire des criteres de qualitć), il y a une dialecdque subdle qui meriterait d'etre traitee sans prćjugćs. 11 faudrait saisir les limites prćvisibles de M Tenseignement gćnćrique ”... (voir la production des habits a dimension et formę variables...) Un public reduit n'est pas un probleme en soi (desdner a chaque assistć un assistant spćcialisć serait une reponse de ąualite), raais pose des problemes de codt qui peuvent devenir decourageantes, voire prohibidves.

7 L 'instabilite et la faible reproducdbilitć dans le temps. La reproductibiliić est aussi misę en cause par la variabilitć teraporelle: des composantes, des relations, des objectifs. La dynamiąue du curriculum, la dynamique des rćalitćs, la dynamique des methodes, la dynamiąue des instruments, la dynamiąue des personnalitćs, tout cela ne fait pas le bonheur de ringenieur de systeme, car le design du dynamiąue est difficile. II peut voir les objets de son etude changeant exactement ąuand il a reussi les raodeliser. II peut etre confrontć meme a une situauon de ” design ouvert ” c’est a dire par un flux continu de cbangements qu'il doit supponer, integrer, traduire. Quand les analyses deviennent rapidement caduąues, U est difficile d’ćviter leur supcrflcialitć. La diminution de la reproductibilite par les changements trop freąuents est un facteur prohibińf serieux.

8.    Les influences " extemes " imprewes. (Jne des premieres precaurions que la theorie des systemes prend, c'est de s'assurer de la M fermeture ” du systeme traite par rapport a son raonde exteme. Sans cette condition, les resultats sont arbitraires, car les influences externes non-modćlises peuvent produire des deviations imprćvisibles. Si les influences extemes ne sont pas saisies, la situation devient incontrólable et fapplication de la formule-solution pour un probleme, risąue de se couvrir de ridicule. Que dire d*une merveilleuse leęon tenue a un etudiant ivre, ou qui hait son assistant et nrest pas intćressć par le sujet... Le fait d‘expliquer, en lui-meme, a un potenriel perturbateur sur la chose expliquee. On peut revoir a ce sujet les discussions sur 1'influence des instruments dans robservation des particules et la revolution qu’ils ont produits dans la physiąue contemporaine (le principe d'incertitude ...). Notre probleme promet des revelations analogues: observer un sujet pour le faire comprendre, c’est de le modifier.

9.    Le librę arbitre et la probabilite. Une source inepuisable de surprises est la rćaction des participants humains. On peut la traiter comme ** variabilite ” ou comme “ influence exteme En b craitant separement, on met Taccent sur une particularitć humaine essentielle: M le librę arbitre ”, c'est a dire la capadte de Thomme de rćagir differemment dans les mćmes circonstances. Les discussions sur l'eventuelle reductibilitć du “ librę arbitre n k un dćterminisme inexprimable car trop complexe ou a un hasard neurologiąue k efTets extemes, ne changent rien. La rćalitć du phćnomene de la dćcision humaine librę et creative a des conseąuences fondamentales pour le design de l’explication (instruction, etc.) car elle limite la M solubilite ” dćductive. Le langage des probabilitćs semble plus opponun, car meme ^il Q,cxprimc pas bien 1'acte de la dćcision librę, il dćcrit ses resultats exterieurs. On n'a pas la solution mais une solution possible. Le design ne peut que chercher une variante probablement meilleure. L’incertitude vient avec la liberie...

10.    Les srructures et les processus non-lineaires et circulaires. L'espoir d’un analyste est de trouver une “ lineairisation ” raisonnable du systćme, les rebtions topologiąues Men boucle ” et “en etoile ”, les dćpendances non-lineaires etant des difflcultćs redoutables. Apres, il pourra parler d’entrće et de sortie, de causes et d’effets et il pourra suivxe un raisonnement en cascade. Mais la boucle de rćtroaction n'est pas rćducnble a une cbaine cause- effet-cause, qui ne pouirait d'ailleurs u commencer ” de nulle part... Le cercie causal n'est pas 1'addition de deux chaines causales, il est une nouvełle entitć dont le fonctionnement est le rćsultat simultanć de sa structure. La M iinćarisadon ” a des limites profondes dans le design de l*explicarion, qui est un phćnomene essennellement non-lineaire (processus paralleles, boucles, rćtroacrion, dćpendances non- proportionnelles).

U. Les dćpendances " dśrivatives " (dynamiąues) et integratives (historiques). Un autre pas difficile dans 1'analyse des systćmes techniąues c'est le passage du “ rćgime stadąue ” au ” regime dynamique ”, 1'ćtude des phćnomenes transitoires. (voir 1'analyse mathćmatique comme instrument). La M sortie ” ne suit pas ponctuellement ” fentrće ”, son ćtat n'est pas une fonction ” algebriąue ” de l'etat de 1'entrće au meme moment Cest Tćvolution de la sortie, dans son ensemble, qui rćsulte de l'ćvolunon globale de fentrće. A la place <fune fonction y* f(x) , on parle cfun operateur y(t)=* L [x(t)J. L'operateur est dćrivatif, ąuand b sortie dćpend de la vitesse de changement de fentrće. Le discours a une44 courbe ” dont les ondubńons comptent, les ćlćments fusionnent en fonction de la cadcncc de leur prćsenuuon. Les M simultuićitćs ” peuvent conditionner les comparaisons ou la fusion conceptuelle, la proximitć temporelle peut condińotmer fetablissement

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