BACTERIOLOGIB 121
5 g de chlorure de sodium, 0,75 g de phosphate dipotassiąue et 0,1 g de sulfate de magnesium par litre d’eau distillee. Bień que ces essais aient confirme que Pasparagine employee seule donnait comparativement'les meilleurs resultats, des combinaisons de deux ou plusieurs acides amines se sont avćrćes plus satisfaisantes encore. Ranta & McLeod recommandent en definitive un milieu contenant 0,067% de tyrosine, 0,051% de glyco-colle, 0,042% d'asparagine et 1 % de glucose.
Dans le cours d’une etude sur le mćtabolisme de Poxygćne chez le$ vibrions choleriąues et les vibrions qui leur sont apparentós, Agarwala, Krishna Murti & Shriva$tava (1953 a) ont etabli que la cystóine, la threonine et Pasparagine sont oxydśes au meme degre que le glucose, le lactate et le pyruvate. L’oxydation des amino-acides basiques est trós faible.
Facteurs de croissance accessoires
Comme Pindiąuent les temoignages prćcćdęnts, les facteurs de croissance accessoires («vitamines bacteriennes») ne sont pas indispensables a la culture du cholera. Cependant, Veeraraghavan (1949) — qui a utilisć un milieu synthetiąue contenant, outre differents sels, du sulfate d5ammonium et de la /-cystine — a pu noter que Paddition de «Marmite » (autolysat de levure contenant la vitamine anti-nevritique) augmentait la croissance. Les resultats etaient moins bons lorsque cette substance ćtait remplacee par le chlorhydrate de thiamine, Pacide nicotiniąue, le chlorhydrate de pyridoxine, le pantothenate de calcium, la riboflavine, la biotine et Pacide nuclćique de levure, isolśs on en combinaison. On doit dire pourtant, aprćs Anderson (1946), que V. cholerne est a m£me de faire la synthese de quelques-unes de ces substances, telles que Pacide nicotinique et la biotine, lorsqu’il est cultive dans des milieux chimiquement dćfinis oii ces composśs ne figurent pas a Porigine,
Role du glucose
Ainsi qu’il ressort de certaines des observations precćdentes, Pincor-poration du glucose aux milieux de culture de F. cholerae favorise non seulement la multiplication de ce microbe, mais encore permet sa croissance dans des conditions ou son dćveloppement serait impossible. L’in-convenient de Paddition de ce sucre aux milieux est qu’il provoque, au cours de la culture, une chute particulierement nette et rapide du pH initial; mais cet inconvenient est plus que compensć par Pimpulsion que donnę a la croissance la presence du glucose.
Hirsch (1928) a attirć tout spócialement Pattention sur le róle. du glucose dans une ćtude de valeur sur le mćtabolisme de F. cholerae en aerobiose et en anaerobiose; cet auteur a montre — en plus des constata-tions deja rapportees (voir p. 117) — que, tant en aerobiose qu*en anaerobiose, les vibrions choleriąues utilisent les glucides de prefśrence aux amino-acides comme source d’energie. En conseąuence, les acides amines (ou la