BACTERIOLOGIE ISI
tempćrature du laboratoire, contenait encore des vibrions a la datę de Fexhumation, et deux semaines plus tard.
Au vu de ces rćsultats obtenus en Europę durant Fautomne et Fhiyer, on peut considerer corame mi ni mes les cliances de $urvie des vibrions dans les cadavre$ des victimes d'6pidemies de cholera, d’autant plus que celles-ci $urviennent en generał en ete dans les pays rćguE£rement affectes.
Matieres contaminóes
Outre les travaux de Koch et ses collaborateurs mentionnćs plus haut qui se rapportent k des experiences sur la terre humide et le lingę, le sort de K choterae dans ces mSmes substrats, ou dans d’autre$ du nieme genreT contaminćs par les feces ou les produits de culture, a ćte etudtó par de nombreux autres chercheurs. Les expćrience$ qu’il$ ont faites avec des produits alimentaires seront traitees a part ci-apres, mais les constatations suivantes obtennes avec d’autres matieres doivent retenir Fattentionr
Terre et poussieres. Nicati & Rietsch (1885) signalerent que les vibrions restaient viables pendant 14-16 jours dans des selles cholćriąues rópandues sur de la terre humide. Cependant, Uffelmann (1893 b) conclut, apr6s de nombreuses experiences, que V. cholerne, ajoutó a une forte concentration k des echantillons de terreau, $urvivait deux a trois jours a la temperaturę du laboratoire. La viabilite des germes pouvait etre prolongee jusqu>a douze jours si les echantillons ćtaient platós k 6°C, et ju$qu>& 16 jours entre (F et + 1°C, c’est-&-dire a des tempćratures qu’on trouve rarement dans les rógions ou rógne le cholera. Fiu (1915), k Batavia, a montre que les vibrion$ ne survivaient pas plus de sept jours dans les selles de choleriques deversees sur le sol, m6me si le temps etait humide.
Pour ćtudier les possibilites d’une transmission aćrienne des maladies infectieuses, Germano (1897) a fait des experiences tres poussees avec des suspensions de vibrions cholerique$ mćlangćs a diver$e$ poussićres ou incorpores k des selles normales. II a constate que les vibrions survivaient parfaitement si les poussićres etaient humides, mais qu*ils mouraient rapidement (en trois jours au plus dans de la pousstóre de briques) en cas de dessiccation. Germano concluait donc que les chances d’une transmission du cholera par Fair ćtaient « extremement faibles ».
II peut etre utile d’ajouter que, d’apr£s le rćsumć de Takano, Ohtsubo & Inouye (1926), des recherches sur la survie de F. cholerae dans le charbon ont ete faites par Hata & Matsuda (1906). Ces deux chercheurs ont notę que les microbes rósistaient sept jours dans une masse de charbon humide, et 21 jours dans une masse de charbon sec; ii semble que, dans ce cas, Fhumidite precipite la mort des vibrions en facilitant la croissance des autres bacteries.
Toile et coton. Quelque$ chercheurs tels que Gamaleia (1893) et Karlinski (1895) ont trouvć que, dans des conditions tr£s artificielles $’opposant k la