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naises ćtiquetees ‘ intermediaires ’ possedent bien k la fois, comme on le suppose, les antigenes caractćri$tiques des deux types original et variant. Contrairement k ce que pensent Inouye et Katihara (1925), ces antigćnes caracteristiques sont du type thermo-stable ou O. Ils ont des antig&nes subsidiaires 9’ajoutant k 1’antigene thermostablc Principal qui les distingue tous des vibrions appartenant aux autres $ou$-divisions du groupe cholerique. /> [Trad.l
Que ces variants de V* cholerae soient stables ou soumis a des fluctua-tions, la ąuestion restait encore tndćcise pour Gardner & Venkatraman. Le succśs afiirmć par certains chercheurs japonais, <Tune transformation de souches du type variant ou intermediaire, par culture en immunserum, ne parut pas suffisamment etabli, parce que — selon Gardner & Venkatra-man (1935 b) — ces transformations s’etaient accompagnees dans certains cas au moins de variation R.
En depit des incertitudes, il n’y a, cependant, pas le moindre doute qu*il existe au moins deux varietes sćrologiques distinctes de V. cholerae. Aussi, Gardner & Venkatraman (1935 b) insistent-ils sur le fait que les serums O standard utilises pour le diagnostic du cholera devraient contenir les agglutinines subsidiaires aussi bien que les agglutinines principales du groupe O sous-groupe L
Nous indiquerons les autres references aux sous-groupes serologiques de V. cholerae lorsque nous traiterons des rćcents travaux sur les antigenes O de ce microbe.
Anłigćnes R et p
Le fait que les vibrions choleriques qui ont subi la dissociation peuvent róagir d’une manidre particuliere dans les ćpreuves serologiques, par alt avoir ete suggere d’abord par les essais faits par Hamburger (1903) en vue d'accroitre la virulence de ces microbes. Au cours de son travail, cet auteur nota que les vibrions cultives en immunserum specifique (et qui, on le comprit plus tard, etaient alors devenus R) montraient une agglutination spontanee lorsqułils etaient mis en suspension en eau salće isotonique. Ce phćnomene fut ensuite etudie par Kabeshima qui, selon Takano et ses collegues (1926), put etablir d£s 1913 que:
« Quand le vibrion cholerique est cultive en bouillon contenant du serum homologue, ce microbe devient inagglutinable, mais ii acquierc une agglutinabilite spontanee. Ceci est du k la pertę des antigenes $pćcifique$, et en meme temps a la formation de nouveaux antigenes communs a de nombreuses souches. >> [Trąd.]
Dans une publication ulterieure (1918c) — dont Tauteur de ces lignes a consulte Foriginal — Kabeshima notę que Tagglutination spontanee dans Teau salee a 0,9% a pu se voir non seulement chez les souches repiquees en serie en bouillon contenant Fimmunseruin homologue, mais aussi chez 8 parmi 19 vieilles souches de collection de V. cholerae. Cependant, si ces 8 souches pouvaient encore absorber les agglutinines cholerique$ et rester