m LE CHOLERA
h juin — la vie des microbes diminue; dans les recherches actudles 1e minimum de durće de Ja vie a atteint en juin. D’autre part, de decembre £ fevrier — c’est-a-dire dans la saison froide — la vitalit£ est plus grandę et le maxtmum du temps de $urvie a ele releve en fcvrier. De nouveau, en aotit — quand la mousson bat son plein ct la temperaturę sTabaisse — la survie est plus longue que dans la saison ehaude; mais comme le nombre des cas de cholera est assez faible en aout et en septembre, nos observations relatives a cette periode sont peu nombreuses.» [Trąd.]
LTnfluence importante de la temperaturę ambiante sur la periode de survie de V, cholerne dans les fćces des malades ressort aussi d'ob$ervations faites au Japon. Outre les decouvertes rapportees sur ce sujet par Takano, Ohtsubo Sc Inouye (1926), Soda et al, (1936) ont signale que, si des echan-tillons d’une m6me selle choleriąue etaient piaces a 37°C, a la temperaturę du laboratoire et k la glactóre, la survie des vlbrions etait la plus longue dans le demier cas (jusqu’a huit jours); la plus courte (parfois 3 heures seulement) fut ob$ervće k la tempdrature du corps (37°C). Des observation$ experimentales identiques avaicnt ete rapportees precedemment par Shoda, Koreyada & Otomo (1934).
Ces observations, aussi bien que les belles etudes de Greig, ne permettent gućre de mettre en doute que les diffórences dans les tempdratures ambiantes sont largement, sinon enttórement, responsables des differences marąuees que Ton a observćes sur les durees respective$ de la survie de Tagent de la maladie dans les selles choleriąues, soit dans Tlnde, soit en Europę. Fait significatif, des differences analogues ont etó notees dans des etudes du meme ordre sur la longueur de la survie des vibrions choleriąues dans les egoflts, les fosses fixes ou les fosses septiąues. Sur ce point, Fiu (1921) a dćmontre que, k Foppose de S. typhosa, les vibrions choleriąues ne persis-taient pas plus, ou guóre plus, de 24 heures dans les fosses septiąues de Batavia> En Europę au contraire, a en juger par le rćsume de Fiirbrlnger & Stietzel (1908), des pćriodes de survie de V. cholerae de une a deux semaines dans les fosses d*aisance, le fumier et les produits analogues, ont ete signalees par plusieurs chercheurs. Les observations de Oh wada (1924) qui montrent la persistance de V. cholerae dans Teau d’egout pendant un jour a 37cC, pendant quatre jours a la tempćrature du laboratoire et pendant douze jours a la glaciere, suggerent aussi le role important que jouent, dans ces cas, les differences de temperaturę.
Cadawes
Dunbar (1896) le premier, et peut-etre le seul, a cherche a evaluer la duree de la survie du vibrion chez les victimes du cholera. 11 a pu examiner dix cadavres de victimes de Fepidemie de 1892 k Hambourg, ensevelies pour la plupart en septembre — Fune a la fin de decembre — et exhumćes de decembre 1892 k avril 1893. On n’a trouvć de vibrion dans aucun de ces cadavres, dont Tun enseveli le ler septembre et exhume le 5 decembre, un autre en$eveii le 25 dćcembre et exhumć le 6 avriL Fait curieux, le contenu intestinal de Fune de ces victimes, prćlev£ a 1’autopsie et maintenu a la