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COMPTES RENDUS

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velov, qui connaissait bien la situation pohtigue de FAutnche, ne se contentait pas d’inserer dans son journal des nouvelles a caractere inforniatif. Accordant une importance exccption-nelle aux mouvements de hbćration des peuples slaves qui se trouvaient sous la dommation ottomane ou autrichienne, ii commente dans un contexte plus large les problemes pohtiques et sociaux qui agitaient Fopinion publique de Serbie et des pays tcheques. Ainsi, Fćcrivam bulgare s'occupe de la rćsistance des Tclieques contrę Foppression autrichienne et surtout des moments les plus importants du mouvement de liberation nationale dingć par Palacky et Rieger, tels les pourparlers tcheques-autrichiens (1869) en vue de la conclusion d'un accord politique (accord contrę lcquel se sont recries Andr£ssy et von Beust). De mSme, Karavalov condamne Fattitude loyale, pro-autriclnenne des Polonais de la Galitie au moment ou les Tchfc-ques menaient une politique tenace d'opposition, proteste contrę les methodes ćlectorales cmployees par les autorites autnchiennes au cours des ćlections pour la difete tcheque d'avnl 1872, demasque la position de la presse hongroise envers les problemes des Slaves et des Rou-mains de FAutriche-Hongrie de meme que la naturę des rapportsentre les Tchfcques et les Mora-vcs, etc.

Les relations entre la classe ouurieretcheque el bulgare et entre les partis sociauz-dćmocrates pendant 1878—1917 est le titre d’un autre article signe par Rużena Havrankov£ (p. 141 —162)* I/auteur constate qu'i Sofia, Plovdiv, Lom et en d’autres villes encore, ii existait & cette epo-que de nombreuses colomes tchfcques, formees d'ouvners, surtout typographes, d’artisans„ d’mtellectuels — professeurs, ingenieurs, pharmaciens, musiciens, etc. L'auteur reussit a dć-terminer et & decnre Forientation politique des ouwiers tcheques de Bułgarie par leur par-ticipation aux differentes associations et organisations & caractere democratique. Les materiaux dont Fauteur a disposć sont trfcs disperses et inegaux. L’expose en est divisć en deux chapi-~tres qui puissent donner la reponse a deux questions essentielles : a) quelles ont ete les relations entre les ouvners tcheques et bulgares a Fepoque 1878 — 1917 ; b) les relations et la collabora-tion entre les detacliements d'avant-garde de la classe ouvnere de Bułgarie et des pays tclie-ques, entre les partis sociaux-democrates marxistes respectifs.

Josef Hrozienćik traite de La participation des tmigrants slovaques au mouuement reuolu-Lonnaire du peuple bulgare (p. 163 — 175). II s’agit des Slovaques qui, pour des niotifs eco-nomiques et politiques, ont emigre & la fin du XłX^c et au commencement du XX* sićcle, au Banat, dans le sud de la Transylvame et dans la region de Sriem, en Bułgarie. La plupart d'entre eux faisaient de Fagnculture — d⁹ou leur caractere nettement conservateur. Pourtant„ Fauteur demontre que, a cause des conditions econoimques difficiles surtout sous le regune-terronste de Zankov, une sohdante proletarienne s’est forgee entre les forces revolutionnaires du peuple bulgare ct les ćlements progressistes dc la mmonte slovaque de Bułgarie. En consć-quence, les ćmigrants slovaques pnrent part a la rćvolution antifasciste de 1923, scellant ainsi,. defimtivement, la fratermte entre les deux peuples.

Jono Mitev s’occupe de L^fassassinat du D^f* Rajko Daskalou & Prague et Uattitude de Uopimon publiąue tchecoslouaque enuers le proces intente & l*assassin (p. 176 — 194). Aprfcs Je coup d’Etat fasciste dc Bułgarie, en juin 1923, Rajko Daskalov, ex-mimstre des affaires. ^trangeres et Fun des plus proches collaborateurs de Stambolijski, a ćte assassine h Prague en septembre 1923. J. Mitev montre que Daskalov a ete la victime non seulement d’une organi-sation terroriste modeme, mais aussi d’un plan cnmincl d'extermination dresse par Zankov^ le chef du gouvernement fasciste. L'assassin, Atanas Nikolov, surnomnie Jordan Mi5ev Ci-conkov, a ete jugć en Tchecoslovaquie A cette occasion, les diffćrents courants de Fopinion pubhque se sont mamfestes diversement, selon Forientation idćologique differente des partis poh-tiques tchćcoslovaques.

Enfin, le meme auteur s'occupe de La grłue des ćtudiants de Vuniversite dc Sofia contrę le • diktat » de Munich et contrę Foccupation de la Tchćcoslouaguie, en mars 1939 (p. 195 — 206)-