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COMPTES RENDUS

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apporte (Timportantes prćcisions conccmant Fappantion et Fevolution de la chancellerie serbe mćdićvale, montrant que l’activitć de celle-ci a M conditionnee par la socićtć fćodale qu^,elle servait.

Enfin, J. Bompaire (Elude sur des acłes d^yarchwes inćdits du XVI^e silcie (Athos) signale le fait qu’& cdte de documents post-byzantins, h Xeropotame et & d’autres monastfcres du Mont Athos, on trouve un grand nombre d’actes turques et moldo-valaques, importants pour Thistoire de notre pays au Moyen Age et encore peu connus par les specialistes roumains.

L’analyse attentive des dćtails, en mćme temps que le penchant pour des synthfcses par-tielles dans Tćtude mćtliodique de la culture et de Fart byzantins, les tendances i ćlargirFhonzon des recherches et i trouver les Helios de Byzance dans le monde contemporam, surtout aux Bal-kans, ont ćtć, sans doute, autant de contnbutions precieuses de 1’lustoire de Fart et de la culture byzantmcs presentees 4 Ochnde. Les histonens, les archćologues, les histonens de la culture me-dievale roumaine et sud-est europćenne peuvent trouver dans les Actes du XII^e Congrls International d^}Etudes Byzantmcs de nombreux points d'appui ou dYclaircissement pour certains problfcmes qu^,ils ćtudient. De mimc, la clanfication, dans Favemr, de certames questions de dśtail ou d’une plus haute portće, qu’on a posćes i cette occasion, ne manquera pas d’6tre aidee, nous Fespćrons, par les conclusions des specialistes roumains Car, par Fintćgration — sans cessr mieux conęue — de Hustoire mćdievale des rćgions nord-danubiennes dans le complexe sud-est-ęuropćen et byzantin, nous pourrons approfondir et expliquer d’une manierę plus nuancee, le rftle du tcrntoire de la Roumanie comme zonę de confluence culturelle et artistique, qu’il a reprćsentć dfcs les temps les plus recules.

Rdzuan Theodorescu et Gheorghe Zbuchea

ARŚ, G L, SENKEVlC, I G., SMIRNOVA, N. D . KpamKaji ucmopiui AjióaHuu [Brfcve histoire de rAlbanie]. Editions « Nauka *, Moscou, 1965, 262, p + 1 carte.

Ce travail constitue la premifcre tentative sovićtique de retracer Fhistoire de FAlbanie depuis le XV® sifccle jusqu’£ la veille de la seconde guerre mondiale. Les auteurs ont consultć pour cela des actes medits appartenant aux Archives de TU R S S , ainsi qu'aux Archives de la Republique d'Albanie. Ils se sont partagć assez ćquitablement les chapitres de leur ouvrage <Smirnova est Fauteur des chapities 1, 7 et 8; ArS, des chapitres 2 et 3 et Senkević du reste). Leur exposć insiste prmcipalement sur la lutte du peuple albanais contręFoppression ćtrangfcre et s’attache h mettre en rehef ses aspirations incessantes pour mamtenir ou recouvrer un Etat umtaire et indćpendant. On trouvera moins rćussie la desenption des relations de production et celle des institutions, autrement dit Fhistoire mterne, qui exige une connaissance approfondie du sol et de ses ressources, le commerce intime du genre de vie du peuple et une ćtude plus dć-taillee de la literaturę et de la crćation populaire. Mais, dans Fensemble, les auteurs ont róussl h nous donner un ouvrage interessant

Comme on ne dćtient que de rares mformations sur les Albanais jusqu’au XV* siacie, il edt bon que Hntroduction utihs&t plus largement les rćsultats de la lmguistique pour mon-trer Fimportance de la langue albanaise en tant que moyen d^nyestigation d’un pass6 plus re-cul6. Le nom du lmguiste italien Ribezzo a fautivement transent PuSeKKO (p 8). On men-