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CHOLŚRA

pour suspectes d*une atteinte recente du cholera. La conclusion da Comite fut

« que, pour Finstant, cette mćthode n*a pas donnę de rćsultats ayant une valeur pratiąue precise. Si les travaux sont pour$uivi$ sur ce point, il faudra se mefier du role possible de rćactions croisees dues a la presence d'infection$ k brucellae ou a salmonellae. Pour cetłe raison, d’une part, et pour des considćrations de caractćrc gćnćral, d’autrc part, on devrait examiner tout particulićrement $^łi1 y a lieu de se $ervir, en outre, de tests v i brio-cides pour le diagnostic retrospectif du cholera.* [page 5]

Lahiri Sc Dutta (1954) ont soutenu recemment Futilite de la mćthode du test de la vaccination pour le diagnostic retrospectif du cholćra dans un groupe de suspects; ces auteurs ont attire Fattention sur les chiffres suivants:

	Nombre	Pourcentage	Pourcentage positif	Pourcentage positif
	Jesić	negatlf	a 1(160 ou moins	d 1(320 ou plus
Cas de cholera 1 bactćriologiquement confirmes |	A 94 B 29	1 0	46 28	52 72
Cas de cholćra | diagnostiquć$ l cliniquement |	1 A 26 j B 10	15 0	50 50	35 50

A — a\ant 1’injection du vaccin, B = apres Tinjection du vaccin.

C. Pam-agglutination et co-agglutination

Ainsi que Sierakowski (1920 b) Fa prćcisć dans une importante etude consacree au problćme de la Mitagglutimtion dans le cholćra, Karwatzki (1906 a) a relatć qu’il avait rencontre certains vibrions pseudo-choleriques qui ćtaient agglutinśs a des titres trćs ćlevćs par Fimmunsćrum cholćriąue, mais qu"il n’avait pu les differencier de K cholerae par la reaction de Pfeiffer — rćsultats qui ne sont pas pour nous etonner etant donnć le caractere inadequat des serums dont on disposait alors pour les tests d’agglutination.

En examinant de nombrcuses souches de vibrion$ qu’il avait isolćs en Golicie et en Pologne pendant Pćpidemie choleriąue de 1914-15, Sierakowski a pu constater lui-meme que six souches de vibrions des eaux et une autre qui provenait des selles d*un cholerique convalescent, montraient des proprićtćs, morphologiąues, culturales et biochimiąues comparables a celles de K cholerae, et ćtaient agglutinćes k des titres assez eleves par les serums cholćriques obtcnus par immunisation de chevaux, et dans deux cas aussi par des serums specifiąues de lapins. Cependant, alors qu’une de ces sept souches rćagis-sail comme V. cholerae dans les rćactions de fixation du complement, aucune ne donnait la rćaction $pćcifique de Pfeiffer. En outre, les antiserums des sept souches n*agglutinaient pas les vibrions cholćriąues, et si ces derniers pouvaient absorber les agglutinines de ces sept souches contenucs dans les immunserums choleriques, Pitwcrse ne se produisait pas: les vibrions suspects laissant intacts les agglutinines cholćriąues, lorsqu^łon cherchait a saturer les serums anti-K cholerae.

En essayant d’interpreter ces faits, Sierakowski supposa que les sćrums agglutinants contenaient, outre les agglutinines principales, une serie