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PROBLEMES D^MMUNOLOOIE 337

rique$ avant sensibilisation complete. Si Pon employait des vibrions morls, 1’antigćne serait mis en liberte dam le milieu, pour une grandę part, et perdu pendant Le stade de lavage, de telle sorte que le pouvoir antigenique du vacein serait fortement r£duit.»[Trąd.]

Contrairement a ces recommandations, quelques travailleurs, Besredka (1922) et Masaki (1922 a) notamment, ont prćconise Femploi de vaccins vivants sensibilises, mais il ne semble pas que Ton ait utilise ceux-ci — bien qu’il$ se soient montres satisfaisants au laboratoire — pour la vaccination humaine. On a employć, au Japon, avec succ£$ et largement, des vaccins sensibilises prepares suivant la methodede Takano, On indiqua, notamment, a ce sujet, que les produits sensibilises, contrairement aux vaccins cholć-riques du type courant, n’occasionnaient que des reactions legćres, tout en engendrant une immunite qui apparaissait tdt et atteignait un degre consi* derable m6me apres Fadministration de doses uniąues. Cependant, comme les difiicultes de la preparation des vaccins sensibilises, a une echelle suffi-sante pour des campagnes de vaccination mas$ive$, sont enormes, il ne faut pas $*ćtonner que, malgre leurs avantages indćniables, ces vaccins aient ete comptótement abandonnćs.

Vaccination cutanie

En faisant des observation$ paraMes sur des cobayes auxquel$ ils avaient injecte dan$ le peritoine, a huit jours d’intervalle, deux doses de vaccin cholćrique tue par la chaleur, et sur un second lot d’animaux auxquels ils avaient administre, par friction sur la peau fraichement rasee, les memes doses de vaccin (0,3 et 0,6 ml), Ciuca & Balteanu (1924 a) ont constate que les animaux des deux groupes resistaient & une dose de V. ckolerae> inoculće par voie intraperitoneale 12 jours apr£s Fadministration de la seconde dose de vacein. Ils constaterent, cependant, que seuls les sćrum$ des cobayes vaccines par voie peritoneale montraient des agglutinines, bactćriolysines et anticorps de fixation du complement, ce que ne faisaient pas les serums des animaux vaccines par voie percutanee. En eprouvant ensuite la reponse h une injection intradermique de 0,2 ml <Tune suspension de vibrions vivants, Ciuca Sc Balteanu (1924 b) notdrent a) une rćaction cutanee nette chez le cobaye normal; b) une rćaction moins prononcee chez les animaux protógćs par deux doses peritoneales de vaccin et ćprouyćs 12 jours aprós la seconde injection, et c) pratiquement aucune rćaction de la peau chez les cobayes vaccinć$ par voie percutanee. Sur le vu de ces constatations, Ciuca Sc Balteanu dćclarórent que la vaccination cholerique percutanee engendrait une immunite cellulaire locale.

Si interessante que soit cette hypothdse, nous devron$ noter que, selon tous les chercheurs qui, ulterieurement, ont pr£te leur attention i ce sujet (voir par exemple Neuhaus Sc Prausnitz, 1924), Fadministration percutanee du vaccin cholerique ne conduit pas a Fapparition d "anticorps dans le serum des animaux vaccine$. Panja & Da$ (1947), ainsi que Singer, Wei & Hoa (1948 b), qui ont fait des observation$ du mSme ordre chez Fhomme,

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