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PROBLEMES D’lMMUNOLOGlE

Nou$ pourrons rćsumer comme suit les plus notables des ob$ervations ultćrieures sur la presence des bacteriolysines dans le serum des choleriąues, malades ou convalescents:

Shiiba & Oyama (1920) ont dece!6 les bacteriolysines dans le serum de 97 conva-lescents en utilisant le test de Neisser et Wechsberg. Generalement, niais pas invariable-ment, les resultats ainsi obtenus $e developpaient paraltelement a ceux des tests d*ag-glutinatton.

La methode de Neisscr et Wechsberg a donnć h Tagami & Watanabe (1920) 81% de resultats positifs sur 91 sśrums examinć$. Les resultats positifs des tests bacteriolytiąues etaient plus prćcoces que ceux des epreuves d*agglutination; ils apparaissaient dans 80 a 85% des cas en 1 k 3 semaines. Les titres bacteriolytiąues decroissaient aprós la troisteme semaine; la moitie seulement des serums restait posicive apres un mois. Selon ces dcux chcrcheurs, «les rćactions dc Tagglutination ct des bacteriolysines ne $uivaient pas un cours parallele et etaient meme parfois totalement opposees ».

Ukil (1928) a eludie 30 serums recueillis sur des convalescents de cholćra a Calcutta, dont 25 agglutinaient les microbes en cause i des taux compris entre 1/100 et 1/1000; il a trouvet par des tests iti viiro> que 1$ de ces sćrums possedaient des proprietes bacie* riolytiąues marąuees; cłles etaient moins nettcs dans sept cas, et faibles dans cinq autres.

En poursuivant ces tests (etalements faits £ part i r de tubes renfermant un mćlange de deux gouttes du serum du convalescent a eprouver, 4 gouttes d’une suspension de V, cholerne contenant 2000 millions de germes par ml, 2 gouttes de complement d 50% et 0,6 ml dłeau physiologique, incube a 37*C), Ukil ifc Guha Thakurta (1930) ont constate que les proprietes bacteriolytiąues du sćrum des convalc$cents augmentaient progressi-vement pour atteindre leur maximum au moment ob les fćces du sujet ne donnaient plus de culture positive, <Test-4-dire, ordinairement, 1*3 semaines apres le debut de la maladie.

Autant que Ton ait pu prolonger les observations, il semblait que les proprietes bacićriolytiąues des sćrums des convalescents $e manifestatent pendant plusieurs semaines. Des experiences sur les lapins confirmercnt la presence des bacteriolysines: une dose de 0,5-1 ml de serum injectee par voie intraveineuse protegeait les animaux contrę une dose letale de F. cholerne; 85 % des serums de convalescents agglutinaient les vibrions cholerique$ d des titres compris entre 1/100 et 1/3200.

D’aprós un expose du rapport pour 1941 de TIndian Research Fund Associatton, des essais pratiąues au moyen dłune rćaction de Pfeiffer modifićc, et tendant a demontrer la presence des bacteriolysines spścifiques dans le serum des cholerique$» n’onl pas fourni de resultats pleinement satisfaisants. Bień que parfois presentes au debut de la maladie, les bacteriolysines n’ont pu etre mises en evidence que dans 33% des serums examines. Elles ne montraient, en majoritć, aucune specificitć de type.

Les observations sur la prćsence des bacteriolysines dans le serum des porteurs sains de vibrions cholćriąues ne sont pas nombreuses. Massaglia (1911) a soutenu que les bacteriolysines comme les agglutinines se trouvaient dans le serum de ces individus aux m6mes taux que dans le sćrum des con-yalescents, et que Fabsence de signes visible$ de cholera chez les porteurs de germes ćtait due k la presence d’anticorps dans leur sang. De Bonis (1912) — n’ayant pu mettre les bacteriolysines (ou les agglutinines) en evidence dansle sćrum des porteurs sains, m6medan$ les jours suivant immediatement Fisolement de V, ckolerae dans leurs fóces — en est venu a conclure, au contraire, que Fabsence de toute manifestation cholórique chez les porteurs de germes, ne pouvait Stre le rćsultat d’une immunite generale, mais devait dćpendre d’autres facteurs, et probablement d’une immunite locale.



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