289
PROBLEMES D* IMMUNOLOG JE
Pasricha, De Monte & Gupta (1931) ont ćprouve Pactton des bactóriophages chole* riąucs dc 355 souches pseudo-choleriąues. IIs ont constatć que les « colonics secondaires resistantes au phage, qui s’etaient developp6es apres Taction des bacteriophages chole-riques,.« etaient, dans quelques experiences, agglutinables par un serum cholerique de titre elevć. Elles saturaient totalement les agglułinines d'un serum du type chol6rique et produisaient un serum qui agglutinait les vibrion$ cholerigues a des dilutions tres poussees.
Pasricha et ses collegues admettaicnt que cettc agglutinabilitć acquise se maintenait difficilement par repiquage: ii fallait des ćtalements repetćs et une selection des elements les plus agglutinables. Neanmoins, ils etaient persuades qu'une grandę proportion des vibrions trouves dans les regions ou r£gne le cholera et qui difórent de V. cholerae par leurs seules reactions serologiques, ćtaient des mutants de ce microbe, et qu>il$ jouaient « un role important dans F&tologie de la maladic*.
Dans leur second article (1933), Pasricha et al. ont soutenu qu'une action identique k celle des choleraphages etait exercee par des vibriophages, qui lysaient les vibrions pseudo-cholerique$, mais non les vibrions cho!6riques authentiques. Ils dćclaraient, k ce sujet, qu'ils avaient pil obtenir les rćsultats suivants, en experimentant avec 56 souches dc vibrions pseudo-cholerique$ reccmment isolćs:
Rest6s sćrologiquement inchanges aprós Taction du
bactćriophage .................. 32
Devenu$ agglutinables apres Paction du choleraphage 11 Devenu$ agglutinables apres Paction du \ibrivphage 13
Total .......... 56
Yang (1935), en soumettant ąuatre souches de vibrion$ des eaux (a Fori-gine inagglutinables par le serum anticholćrique H • | O) a des repiąuages ąuotidiens en bouillon normal et en bouillon-serum de mouton respective-ment> a constatć que, a Fexception d’un, tous les echantillons cultivć$ en bouillon-serum devenaient assez brusąuement agglutinables par le serum $p6cifique apres des periodes comprises entre deux et six jours.
En precisant les rćsultats d’une etude de vibrion$ d’origine non-chole-rique„ isoles dans lTnde, Taylor Sc Ahuja (1935 a) exposent que:
« Un vibrion, isole dans une rćgion trós ćloignee des lieux ou le cholera est endemiqiie et indemne de cette maladie depuis de nombreuses annees, etait inagglutinable quand nou$ Pavons reęu; mais, aprós six mois de repiąuages au laboratoire, il a acquis tous les caractórcs biologiques du vibrion choleriquc authcntique, y compris 1'agglutinabilitć H et O a la totalite du titre, au point qu'on ne pouvait le dlstinguer d'une souche cholerique par les tests ąualicatifs et ąuantitatifs.» [Trąd.]
Tout en soulignant que cette souche avait une structure chimique differente de celles des souches typiąues de F cholerae, Taylor Sc Ahuja declarent que la signification 6pidemiologique des vibrions agglutinables par Timmunserum choleriąue, tout en differant chimiąuement des vibrions choleriąues du Groupe I, n’e$t pas claire, car, disent-ils, on n’a pas encore pu determiner $i ces vibrions d’une structure aberrante sont cholerigćnes.
Dans un second article (1935 b), Taylor Sc Ahuja notent qu?ils ont pu, par une sćrie de passages par le peritoine des souris, obtenir des variant$ agglutinables donnant les reactions H et O des souches de cholćra typiąues;
19