PROBLEMES ^IMMUNOLOGIE 239
De nombreuses etudes sur ces proteines Q de V. cholerne amen^rent White (1935b) a penser que la fraction Q totale etait la meme que la « substance acidosoluble A» isolee par des techniques similaires aux siennes par Linton et se$ collaborateurs (voir Linton & Mitra, 1934; Linton, Mitra & Seal, 1935; Linton, Shriva$tava & Mitra, 1935).
White caractórise comme suit les proprietes immunologiques des antigenes Q:
« Les vibrions chauffes k ICHFC en eau salee sont generakment agglutines, et souvent a un titre elev6, par les serums antiproteines Q du vibrion choleriąue. Leurs anticorps ne sont pas inactivćs par la fraction polyosldique de V. cholerae. Certaines souches de vibrion$ peuvent a Toccasion reagir de m$me a Fetat vivant avec les agglutlnines Q (cho)6riques). Lłantisćrum de la substance Q2 de K cholerae S (smoolh) ne semble pas posseder des proprietes agglutinantes, outre celles des serums anti-Qx et anti-Q2, qui seraient plus $pócifique$ et plus en rapport avec les antigenes 4 polyosidiques Ceci donnę a penser que les protćines Q sont de tóritables constituants des vibrions vivants et non des artefacts produits par les reactifs et le chauffage. 11 semble que ces substances et leurs anticorps contribuent grandement k F4 agglutination O non specifiąue * des yibrions, recemment discutóe par Gardner Sc Yenkatraman,» [Trąd.]
Antigene somatiąue proteidiąue thermohbile (HLSP). Ainsi que White (1940b) Fa decrit, «il e$t possible, au moycn dc Feau salee, d*extraire des cultures jeunes de vibrions traitees par le chloroforme, un antigene coagu-labie par la chaleur, qui est commim a toutes les formes variantes connues et qui parait dćriver d*une substance somatiąue plus profonde ». Si, de ce fait, cette substance ne joue aucun role dans Fagglutination, elle fait preuve «de reactions de precipitation croisees extremement etendues dans le groupe des vibrions, mais pas en dehors de celut-ci».
Antigene somatiąue proteidiąue thermostabie (HSSP). En utilisant des Solutions salines bouillantes pour Fextraction des cultures de vibrions traitees par le chloroforme, White (1940e) a pu obtenir une proteinę antigćnique somatique thermostabie, qui comme le HLSP, semble appar-tenir aux substances situees dans la profondeur des vibrion$.
Les serums anti-HSSP (prćpares a partir des souches R on p pour ćviter Finfluence de Pantig&ne S) donnent des rćactions de precipitation intenses avec les extraits des souches R et p de vibrion$ cholćriques et de nombreux autres vibrions, et aussi avec les extraits par Feau salće bouillante des variants S de ces souches. Cependant, les serums anti-HSSP « ne reagissent pas de faęon appreciable avec aucune des fractions serologiquement actives de vibrions... a Fexception de Cy (la fraction polyosidiąue misę en solution par digestion des vibrions R et p)» (White, 193 6 a).
White (I940e) a precise ensuite:
«On a pu separer maintenant des corps vibrionien$: 1) une proteinę antigenique thermolabile (HL.S.P,); 2) une protóine antigeniąue thermostabie (H.S.S.P.I peut-etre liee a un haptene Cy2; 3) une fraction alcoolo-soluble 4 proteinę Q et 4) les antigenes differentiels S, R, et p avec leurs haptenes polyosidiques respectifs Ca, C/3, et CS...