PROBLEMES D^IMMUNOLOGIE 327
Le vaccin en hydrolysat de easeine a ćtó standardisć par la methode d’essai biologiąue (Sokhey Sc Habbu, 1950 b), que nous mentionnerons plus loin. Les deux chercheurs ont notć a ce sujet que, d’apr£s les numć-rations k Fhematim6tre, leur vaccin ne contenait pas plus de 3 milliards de germes par ml. Tout en admettant que ce chiflre ne reprćsentait peut-etre pas la teneur bacterienne totale, parce qu’une vibriolyse avait dfi sans doute se produire au cours de la periode plus longue de la prćparation, Sokhey & Habbu ont fait remarquer le rdle possible des mćtabolites de V. cholerae dans Fjmmunisation de la souris.
Des essais comparatifs de leur nouveau vaccin d*une part, du vaccin cholerique direct de Jennings Sc Linton et de trois śchantillons de vaccin choleriques cultivćs sur gelose et fabriques dans Linde d’autre part, mon-trerent a Sokhey Sc Habbu que le vaccin k Fhydrolysat de casćine avait un pouvoir protecteur pour la souris depassant considćrablement celui de tout autre produit soumis a Lexamen. Ils ont attribuć le faible pouvoir protecteur de vaccins cultivćs sur gelose k LafFaiblissement de la virulence des souches utilisees dans leur fabrication, mais ils ont declarć que
« meme lorsqu'on emploie des souches virulentes pour la preparation des vaccins cultivćs sur gćlose* on constate que ceux-ci iFont <juc 1 /6 o u 1/9 du pouvoir protecteur du vaccin ci 1’hydrolysat de easeine prepare avec les mćmes souches ». [Trąd.]
Quoique Ton ait largement utilise le vaccin a Fhydrolysat de easeine dans la lutte contrę le cholera dans FInde, depuis 1945, apparemment avec de bons rćsultats, on ne dispose pas, k Fheure actuelle, de statistique$ assez etendues pour affirmer sa valeur relative, dans la pratiąue, vis-a-vis des vaccins cultives sur gelose. Les essais comparós, pratiąućs sur souris au King Institute de Madras, avec a) le vaccin cultive sur gćlose prepare dans cet institut, et b) le vaccin a Fhydrolysat de casćine, n*ont, selon Pandit (1948), pas montre de dijflfórence signilicative du pouvoir anti-g£ne de ces deux produits: les animaux immunises avec Fun comme avec Fautre « ayant supportć une dose de culture d’epreuve environ 100 fois superieure k la dose tolćróe par des souris tćmoins ».
Wahba (1952) a compare Fefficacite de 1) un vaccin cultive sur gelose et sterilisć par le formol, d’une teneur de 8 milliards de vibrions par ml, et 2) un vaccin liąuide prepare par culture de V. cholerae dans un milieu contenant les acides aminós de la casćine, egalement formole et d’un titre de 5-6 milliards de germes par ml. Bień que les tests de protection de la souris n*aient pu demontrer aucune superiorite du vaccin liquide, Wahba a soulignć la simplicitó de sa fabrication.
Des essais comparatifs, faits dans un but analogue k ceux que nous venons de decrire, ont etć pratiąues par Ranta & McCreery (1953) avec 1) le vaccin cholćrique cultive sur gelose et phenique, preparó suivant Ranta Sc Dolman (1943) et d’une teneur de 8 milliards de vibrions, et 2) un vaccin produit par culture des microbes dans le milieu synthćtique liquide