PROBLEMES D^IMMUNOLOGIE 321
sulfate de baryum, et ainsi de suitę; le dernier tubę contient 1 volume de la suspension de sulfate de baryum initiale et 9 volumes de la solution de citrate de sodium*
Brown a foumi les chiJfres suivants, qui montrent Ie rapport de Fopacite au poids des substances bacteriennes exprime en milligrammes par ml des suspensions de V. cholerne:
Pounemoge des suspensions de BaSOt* |
Nunu/ro de sćrłe des lubes d’opadł ó |
Poids des vibnons (mg par ml) |
Equivalent numćriąue des vlbrions (mllUons) |
100,0 |
10 |
2,21 |
10 926 |
90,0 |
9 |
2,00 |
9 833 |
80,0 |
8 |
1,80 |
8 741 |
70,0 |
7 |
1,55 |
7 648 |
60,0 |
6 |
1,33 |
6 556 |
50,0 |
5 |
Ml |
5 463 |
40,0 |
4 |
0,90 |
4 370 |
30,0 |
3 |
0,67 |
3 278 |
20,0 |
2 |
0,44 |
2 185 |
10,0 |
1 |
0,22 |
1093 |
* Comme indiqu£ dans le textc
** Chiflfres ćtablis par les tests i rh&raalimćtre de Cunnlnghaiti & Timothy (1924)
D’apr£s Gardner (1931) on peut standardiser grossićrement les vaccins choleriąues comme suit:
«On fait une suspension de sulfate de baryum en melangeant & parties egales des Solutions M/100 de SO<H2 et de BaCl2. Apres agitation, on la distribue dans une sćrie de tubes a essai de 6 sur 5/8 in. [15 x 1,5 cm] couvrant le maximum de variation du dia-metre du stock en usage. Ces tubes sont ensuite scelles* On dilue la suspension bactórienne a mesurer jusqu’a une opacite egale ci celle de la dose etalon dans un tubę de mćme diametre. La masse microbienne est diluće au nieme degre, ou bien maintenue a celui d'un multiple connu de Tecalon. On evalue Pegalitć de I‘opacite en regardant une flamme de faible luminosite & travers les tubes* L’opacite sera identiąue dans chacun dłeux si llmage s'obscurcit dans chaąue tubę a la m6me distance de la source Jumineuse.» [Trąd.]
Jugeant peu satisfaisante Fexaetitude de toutes les methodes que nous venons de decrire, Joetten (1917) a eprouvć les vaccins choleriąues et ty-phoidiąues au moyen des rćactions de fixation du complćment, en se servant des vaccin$ comme antigćne et d’un immunserum choleriąue comme sensibilisateur. Bien qu’il ait constató que les resultats de ces tests etaient identiąues avec des vaccins qui semblaient £tre de m6me valeur, la pratiąue de cette mćthode au cours d*une production massive de vaccin rencontre-rait des difficultćs considerables* II en est de m$me de Fimportante propo-sition de Gallut (1949 a) visant a normaliser les vaccins choleriąues par determination du poids sec de Fantigene Oextrait par Facide trichloracetiąue* Gallut a soutenu, k ce sujet, que Fon devrait utiliser, pour la fabrication des vaccins choleriąues, uniąuement les souches d’une teneur appropriee en antigśne O, soit au moins 5 % du poids sec total de ces microbes.
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