PROBLFMES D^IMMUNOLOGIE 293
giques de V. metchnikovi,et cTautre part avec ceux de la culture encapsulće ’Rangoon R2\ sont cn faveur dc mon opinion.,, que ccs souches n'ont pas de rapport immediat, ct qu*elles ne derivent pas davantage de Ieur pretendu parent, la souche łRangoon S*. » [Trąd.]
Les objections de White permettent difficilement de defendre la vaiiditó meme des observation$ de Taylor & Ahuja. Cependant, m6me si Fon peut admettre la possibilite d'un changement des earactóres d*agglu-tinabilite des vibrions, dans des conditions hautement artificielles, rien ne prouve qu’un teł changement se produise dans la naturę, et que les vibrions pseudo-choleriąues, ou les vibrions choleriques qui ont perdu leur agglu-tinabilite par les serums specifiąues usuels, constituent un reservoir de germes a partir duąuel seraient produites de noro les epidemies de cholera, II est significatif de noter que Seal (1935) — un des principaux collaborateurs de Linton — en discutant specialement les variations produites par le bacteriophage, au laboratoire, a considere que la question de Teventualite de tels changements chez les vibrions « dans la naturę ou dans Forganisme de Fhomme », restait enttóre,
DłHerelle (1927) $*est prononce, a ce sujet, de faęon pćremptoire; en discutant les declarations de Tomb & Maitra, il a dit qu'il ne pouvait «convenir de la possibilitć d*un retour de rinagglutinabilite a Pagglutinabilite. Durant les cinquante demteres ann6es, des centaines de milliers de pelerins, porteurs de vibrions non agglutinables dans leur intestin, sont pa$$ós dans notre station ąuarantenaire <TEl Tor, en route vers le nord. Notis n*avons pu decouvrir parmi eux un seul cas de cholera, et il ne $’est pas davantage dćclaró d'epidćniie au nord d’El Tor. Nous devons donc en conclure que, dans la naturę, la regression des vibrions non-agglutinables en vibrions agglutinables ne se produit pas, et que les porteurs de ces vibrion$ inagglutinables sont inoffensifs et nc se trouvent jamais a Por i ginę dłune poussóe epid£miquc de cholóra. Dire que les vibrions inagglutinables peuvent etre la cause de rćpidemicitó est une simple hypoth&se, mais montrer qu*un pfclerin de La Mecque porteur de vibrions inagglutinables nła jamais ćtć la cause d*une epidemie, cela, c'est un fait.»[Trąd.]
En discutant la portće des declarations de Yu, Gallut (1951) a souligne, de meme, que les observation$ relatives a Fincidenceducholćra a Changhai n'appuient pas la th£se du rdle causal des vibrions des eaux, k Forigine des epidćmies.
La validite de cet expose confirme entiereroent les observations que Fauteur de ces lignes a eu Poceasion de faire, durant une vingtaine d’annćes, dans les regions de la Chine les plus atteintes par le cholćra. Bień que Fon ait trouvć les vibrions des eaux un peu partout en abondance, on nła pu voir une seule epidemie de cholera qui ne ffit due a une infection importóe ou aux cas sporadique$ qui lui avaient fait suitę, (Test pourquoi, on est, dans ce sens, parfaitement autorise a tenir la pretendue mutabilite serologiąue des vibrions pour un mythe.
Hemo-agglutination
Doorenbos (1932) a precise qu*il avait observe en 1931 qu*en ajoutant quelques gouttes d*une suspension d^rythrocytes de mouton k une sus-