PROBLfeMES P*IMMUNOLOGIF 225
mortelle, ou etait m£me comptetement inactif. Que P5ge des cultures exerce une influence importante sur leur virulence, cłest ce qui ressort de Tobseration d*apr£$ laąuelle Pinoculation intrapćritoneale k des cobayes du materiel provenant des portions marginales des cultures de 48 heures sur gelose, s*avćre toujours letale, alors que le matćriel prelevć au centre de ces cultures ne provoque pas la mort, D*apres Gruber & Wiener, la perte de virulence des vieilles cultures cholćriąues pourrait etre rapidement restauree par des repiquage$.
Fliigge (1893) et Gotschlich & Weigang (1895) ne furent pas en accord avec Phypothćse de Gruber & Wiener pour qui les vibrions cholćriques seraient seulement infectieux au stade de leur vigoureuse jeutiesse (rolhte Jugertdkraft), tandis qu’ils perdraient plus tard leur virulence, mais non pour autant leur aptitude k croitre en saprophytes. Gotschlich & Weigang purent montrer, en effet, — par des numerations des microbes viables provenant de cultures cholćriques d’ages diffćrents et des tests parałlćles de leur virulence sur des cobayes inocules par voie peritoneale — que, dans tous les cas, sans egard a l’&ge des cultures, la dose lćtale minimum etait representee par un seul et menie nombre de vibrions cholćriques viables; 200-300 millions enyiron. Ils ćtablirent de m§me que le maintien des cultures a la temperaturę du laboratoire ou k la glactóre pouvait non seulement prolonger leur viabilite, mais aussi preserver leur virulence: les cultures placees pendant 2-3 jours k des tempćratures plus ou moins basses s’averant aussi virulentes que celles qui etaient «dans la pleine force de leur jeunesse». C'est pourquoi, Gotschlich & Weigang concluaient que
$ dans une seule et m§me culture la virulence des elements microbiens viables est k un niveau constant; la virulence dans la culture est la rćsultante des actions des elements bacteriens individuels; les variations de la virulence qui apparaissenł dans les cultures vieillissantes sont umąuement dues a des differences quantitatives du nombre de vibrions viables,etnonadesvariacionsqualitativesdela virulence individuelledesbactenes.» [Trąd.]
Si acceptables que soient ces conclusions lorsqu’il s*agit de vibrions choleriques d’isolement rćcent, nous devons noter que a) comme Pfeiffer Pavait deja montre (1894b), la virulence des vieilles souches fróquemment repiqućes peut disparaitre, et b) comme on Ta trouve rócemment (Shousha, le premier en 1923) et comme on Padmet generalement, la dissociation sous la formę R amćne une baisse ou une perte de la virulence de V, cholerae sous Finftuence de variations qualitatives.1
L’opinion de Pfeiffer (1894a), d’aprćs laquelle il n’existe pas de paralle-lisme entre la virulence des diverse$ souches choleriques et la $ćverite de la maladie chez Thomme, a pu etre confirmee par la plupart des obser-
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JJ est aussi intśressant de noter que des souches de choJćra devenues streptomycino-r^sistantes etaient, seJon Olitzki dt Olitzki (1955), avirulentes pour la souris r«cevani par voie mtrapćritonćale, une suspension dans la mticine, i des doses aliant jusqu’a 10* microorganismcs, et ćgaJement aviruler>ies pour Ic cobaye, sous formę de suspension dans le bouctlon contcnant 4x 10* organismes,