7322893917

PROBLfeMES D^IMMUNOLOGIE 351

seuls tests bactericides supportait favorablement la comparaison avec celui des tests de protection passive de la souris.

Les reactions de fixation du complćment, pratiąuees avec les serums des vaccine$, tout en presentant des difficultes techniąues considćrables, ne paraissent pas avoir une valeur superieure a celles des deux methodes sero!ogiques discutćes plus haut.

3) Epreuves d'immunisation active. La methode d’ćvaluation des vaccins choleriques par immunisation active des animaux d*experience avec les produits a examiner, suivie par Fepreuve des animaux, ainsi protćges, par des doses de V. cholerne mortelles pour les temoins, mćthode qui avait deja guide Fcrran et Haffkine, a ćte couramment cmployec apr£s cux.

Tandis qu’on s*etait sem, h cet effet, d’abord et exclusivemcnt de cobayes, la plupart des reccnts chercheurs ont prćfere d’autres especes d’ani-maux d^perience. Comme nous Favons notę plus haut (voir pages 334-35), Gohar & Isa (1948) ont eu recours k des rats pour les tests d’immunisation destines a comparer Fefficacite de diver$ vaccins choleriąues. Fennel (1919) semble avoir etć le premier a employer, dans ce but, la souris blanche, pour verifier la valeur d’un Hpovaccin de sa fabrication. Cependant, Femploi tr£$ rćpandu de ces animaux pour les essais des vaccins choleriąues ne devint possibte qu*a partir du moment oii Griffitts (1942) eut montre que Fon pouvait obtenir des doses suffisamment petites, mais encore yirulentes, pour Fćpreuve intraperitonćale des souris, en mettant les vibrions cholć-riąues, choisis a cet effet, en suspension dans de la mucine a 5% au lieu de Feau physiologiąue. L*inter£t historiąue commande de noter, a ce sujet, Fobservation anterieure de Cantacuz&ne & Marie (1919 a) qui dćmontrait que des doses de V’ cholerne> autrement subletables, provoquaient la mort des cobayes lorsqu’on les inoculait, dans le peritoine, additionnees de petites quantites d’intestin gr61e ou de caecum d^łanimaux de m6me espćce.

Se fondant sur les constatations de Griffitts, le National Health Institute de Washington a recommande, en 1942, un test de seroprotection de la souris pour Fessai des vaccins choleriąues. Cette methode, prćcisent Ranta & Dolman (1943),

«implique la vaccination de chaąue animal d*un lot d’au moins 30 souris, agees de cinq semaines et pesant 8-10 g, avec une seule dose mtraperiton6ale du vaccin a eprouver, soit environ 400 millions de vibrions... D&s le debut de rexp6rience, on gardę, pour servir de temoins, un nombre egal de souris identiąues. Quatorze jours plus tard, la moitić des souris de chaąue Jot, vaccinees et non-vaccinees, reęoit, par injection intra-pcritoneale, environ 500 000 vibrion$ d’une souche Yirulente Inaba, en suspension de mucine, tandis qu*on administre aux souris restantes la m^me dose d^une souche yirulente Ogawa. Les conditions reąuises sont qu*au moins 50% des souris vaccin6es de chaąue lot rćsjstent pendant 72 heures, alors que 75% des souris non-Yaccinćes meurent de septicemie choleriąue en 72 heures. » [Trad.l

Ranta & Dolman ont confirme, a la fois, Favantage dc Futilisation des suspensions de K cholerne en mucine £5%, pour Fepreuve des souris