PROBLEMES D?IMMUNOLOGIE 215
Ainsi que Fa precise Burrows (1944, voir au$si Burrows et al., 1946) les decouvertes de Boivin et ses collaborateurs ont ete confirmees ulterieurement par dłautres observateurs, notamment par Raynal, Lieou & Feissolle(l939), Damboviceanu Sc Barber (1940), et aussi par Gallut (1934) dont les travaux sont mentionnes plus loin.
Une mćthode de sćparation de la toxine choleriąue a partir des vibrions} sans Femploi d*agents chimiąues, a etó decrite par Banerjee (1942), qui a utilise au mieux dans ce but la techniąue de culture en sacs de Cellopliane proposće par Gildemeister & Neustat (1934). Avec de leg£res modifications de ce procede, Banerjee employait
« un cylindre allonge dans leąuel sont places 2 sacs de Cellophane, chacun dłeux est forte-ment attache avec de la fieelle a un tubę ouvert & chaąue extremite. La longueur des tubes cst ajustće dc manierę i cc qu'ils depassent ToiiYerturc du cylindre. Les ouvertures des tubes de verre et du cylindre sont bouchees avec des tampoits de coton. On introduit dans le cylindre & Pexierieur des sacs 200 cc du milieu de Ramon f1] et 50 cc du meme milieu dans les sacs par le tubę de verre. On sterilise alors Tensemble a lłautoc]ave et on laisse la dialyse se poursuivre pendant la nuit a la temperaturę du laboratoire. Dans un apparcil similaire on versc une couche d'hu ile dc yaselinc dans lc cylindre et aussi dans les sacs pour effectuer la culture en anerobiose.» [Trad.J
Le milieu de culture dans les sacs est ensemence in situ avec un cinqui£me d*une culture de 24 heures de vibrion cholerique sur gćlose inclinee, et Fappa-reil est porte a Fetuve pendant 18 heures a 37°C. Les sacs de Cellophane sont alors retirćs du cylindre et coupós avec des ci$eaux pour les vider de leur contenu.
Ainsi que Banerjee Ta etabli au cours de son travail, on peut obtenir une culture aussi bonne lorsąue les sacs sont remplis d*eau salee physiologiąue, au lieu de bouillon Ramon, parce que le milieu cxtericur diffuse suflisam-ment dans les sacs.
Les vibrions sont elimines du liquide par une centrifugation i grandę vitesse pendant 20 minutes, mais comme le liąuide surnageant contient encore quelque$ microbes, on y fait passer un courant d’air chargć de vapeurs d'un melange de toluol et de chloroforme.
Lor$qu’ii a ćprouvć la toxicite des liąuides ainsi obtenus, Baneijee a trouve — quelle$ que soient les conditions de la culture: aerobie ou anać-robie — que tous les cobayes injectes par voie peritoneale avec des quantite$ de 2 ml mouraient dans les 24 heures, tandis qne les animaux qui recevaient 1 ml succombaient dans les 4 jours. La dose letale minimum pour les souris injectóes par la voie intraveineuse etait de 0,25 ml.
Ainsi ąu’]! cst prócist dans le Bullclin of Hygicnc le milieu de Ramon est pjróparć comme suit;
« Ajouter un litre d’eau et 10 cc de HCl pur a 225 g de panse de porc et laisser la digestion se faire 4 pendant eiwiron 2 heures. Ajcuter alors 325 gde viande de veau hachie et agiter vigoureusement. Aprts 20-22 heures de digestion, chauffer 20roinutes 4 80-100° C. Filirer sur unecbausse. Ajuster 4 pH8 avec NaOH. Chauffer 20 minutes 4 lOO^C. Filtrer sur papier. Rćpartir par quantit£s de un litre. Stóriliser 4 Tautoclayea 108-110°C pendant 45 minutes. Ajouier 1,5 a 2 g de glucose et S a 10 g d’ac£tate de sodium par litre. On peut ajouter le glucose avant la $t$rilisalion et Faceta te Caseptiąuement) apr£s, ou vke versa, Tantale d*abord et le glucose aprts. *