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PROBLEMIS D’lMMUNOLCClE

La validitć de cette proposition a etó entiśrement confirmee par Gardner & Venkatraman (1935 b), dont la publication peut Stre considćrće comme la eharte de nos connaissances actuelles sur la structure antigćniąue des vibrions choleriąues et pseudocholeriąues.

Gardner & Yenkatraman ont utilise pour leurs vastes ćtudes 101 souches choleriąues et pseudo-choleriąues qui» par leurs reactions bioehimiąues pouvaient etre divisees en: a) vibrions <» typiąues c’est-a-dire produisant des acides, mais pas de gaz, & partir du glucose, maltose, mannite et saccharose, donnant la rćaction du cholera-roth et n’atta-ąuant pas la dulcite; b) vibrions «afypiques», s’ecartant sur un ou plusieurs des carac-tćres prćcitćs mais prćsentant une similitude generale avec les vibrions typiques; et c) vibrion$ « non-fermentants diffęrant nettement de ceux des groupes precćdents parce que n'acidifiant aucun des glucides mentionnes ci-dessus, et etant incapables de produire la rćaction du cholera-roth ou de liąuefier la gelatine.

Pour tester serologiąuement ces souches, Gardner & Venkatraman travaillaient avec des suspensions H-O et O, et avec des serums H-f-O aussi bien qu’avec des serums O purs.

Ayant etabli que, contrairement au cas du groupe des Salmonella, le formol nlnhi-bait pas ragglutinabilite O des suspensions de vibrions, Gardner & Venkatraman prćpa-rerent leurs suspensions H-O par addition de 0,2% de formol et 0,2% de chloroforme a des cultures de 24 heures en bouillon de veau (pH 8,0), Les suspensions O etaient obtenues en plaęant des ąuantitćs massivcs dc cultures dc 24 heures sur gćlosc dan$ de Teau salćc maintenue au bain-marie a 10CTC pendant 2 heures. On verifia qu^,un chauffage ausst prolonge etait indispensable pour detruire complćtement 1’action antigćniąue du consti-tuant H; par contrę, on put noter qu’une exposition de quelques minutes a 95°-100°C suffisait a eliminer ragglutinabilite H des suspensions. Le traitement par 1’alcool et la culture dc$ vibrion$ sur gćlosc phemquće, ćgalcmcnt essayes pour dćtruire lecomposant H, ne donnćrent pas de resultats satisfaisants.

Les serums H+O furent obtenus par immunisation des lapins avec les suspensions formolees non chauflfćes. Les serums O purs furent preparesavec les suspensions salines qui, on Ta Jndiąue plus haut, avaient ete exposees a la temperaturę de rebullition pendant 2 heures.

Confirmant et amplifiant les observations de leurs predecesseurs, Gardner & Venlcatraman purent etablir que:

1)    Ainsi que Pont montre les tests d’agglutination croisee pratiąues avec les suspensions non chauffees et le sćrum O, le «groupe cholćriques> des vibrions, c’est-a-dire les eategories precitees des vibrions «typiąues » et «atypiąues», possćde une multiplicite d’antigenes specifiąues O. Six d’entre ces antigćnes, en raison de leur presence dans plus d’une souche, pormettentdeclasser la plupartsinon tous les microbesen six sous-groupes. Toutes les souches classiąues de V, cholerae de collection qui furent exa-roinees et aussi la majoritedes souches isolćes de malades atteints de cholćra epidemique typiąue se rangent dans un seul groupe, denomme «I », et il en est de mSme de la majorite des vibrions hćmolytiąues examinćs qui s*identifient donc a des vibrions El Tor sensu stricto.

2)    Comme l’avait demontrć Paction des serums O sur les suspensions chauffćes a 100°C* il existait, outre les antigenes O spćcifiques, un antig£ne O commun dont la naturę ne put ćtre nettement elucidee. Les tćmoignages