tons sur nos droits est toujours prćscmć conime unc vo!onić de troublcr les debata si bieti que des joumalistcs isołćs voulan( sor-lir aa noins ponctuellcment d'J couformismc rćęnant dans 1‘infor-mation doivent commcnccr par \’excuser de couloir dirc pour ur.e fois la vćritć on faisam r.*marqucr qa*il est impossiblc dc trouscr dans 1’information faite sur cc proces la moindrc tracę de ce qui sc pjsse reeilcrr.cnt derrirre les murs dc ccuc forteresse militairc.
Un autre excmplc cr.core :
Nous asons dit ici quc Gerhard Muller asait cnvoyć, dans un but 'dc provocatioo. du matencl d’information conccmam b tech-nique militairc a 1’info dor.t nous Ji»posons Ugalement pour ta prćpara-.ion dc notre defense : qu'U a ćtć Ic setil prisonnicr politi-quc a avoir unc autorisation du juge tui permettan; dc receurir des publications dc techniquc militairc : quc la Surcte dc i’Etat Ic tient cn main depuis Lete 1974 ; qu‘il s’a#t cn ce qui concernc cc matć-ricl dom la Suretć dc 1'Etat sc ser: actucliemer.t pcur crirr.ir.aliscr les avocats. dc matcricl de la Surctc dc I*Etat, dc materiel que b Suretć dc l'Etat a produit elle-mćme. De tout cela, dans le Rundschau, tl ne reste rien; au contraire, Ic Frankfurter Rundschau $*cn sert pour nous tralr.er dans la bouc. D’aprćs lui. Ulrike aurait dit que Mdiler aurait ćtć le seul a s*intćresscr a ces « choses militaircs *>, unc formule qui rentre parfaitement dans la łegende ct Ic clichć quc la Suretć dc 1’Etat proiettent sur nous. La separation entre pohtique resolutior.r.aire ct aciiviić militarne rć\ ołutiennaire a toujours ćtć — vcila cc qu’on pcut cn dirc — impossibie et dans ccttc derniere phasc de 1'imperialisme. cela devient simpleraent plus evidcnt.
Un dernier exemp'.c :
Voi!ż cc que fait un commentaire (Suddeutscher Rundfunkj du fait que nous recusons Prinzing a cause dc >a partialitć, entre autre parce qu’il a aff-rme a la tćłćvision au cours d’unećmisston dc propjg3nde dirtgee contrę nous que cctte procedurę n’ćtait pas unc procedurę politique. mais u.ie procedurę normalc, affirma-tion par laquei!c il nie toutc la dsmcnsion de la rćpression. qui dis-tinguc justemeot cette procedurę de toutes !cs autres — elle est un projet de la coumcr-insurgeucy internationale — : il affirme que nous ferions Ic reproche ż Prinzing de nous mettre sur Ic meme pied quc les « criminels dc droit commun *. Cc journaliste. ce sin-ge bourgeois. nous identifie i lui ; ii vcut monter contrę nous les detenus qui r.c peręoivent dc nous quc le fait qu’on nous^scle et qu*on nous met sous les verrous ; par Iż. il veut crcer un fossć entre cux ct nous.
Lorsque nous parlons dc prisonniers poiitiques, nous nc pen-sons pas au concept dc ia bourgcoisie qui utilise celu i-ci pour des membres dc sa dassr dćtenus dans les prisons de dictatures m:li-tajres.
Chaque travai!!c;r pri-onnicr est un prisonnier politique. parce qu’i! est prisonnier d<- U politifj.ic imperialistę, donc de 1’Ltat impćriaiistc. Chaque prisonnier qui, pour quelquc motif que cc soit, a etć criminalise. ct qui conęoit politiąuement la siolcncc a laęuciie ii est soucnis, chaque ^ruonnier qui organisc la rćsisiancc er prison. chaquc pnsor.nicr qui combat, Cii des nótrcs.
% Les criminels de droit commun nc soni, de toute faęon,
paj dans^ics pńsons — ils sent a leur tete, cc sortt eux qui les remplissen: : ils occupent des sieges comme Prinzing. Widcra, Wunder et Zeiss.. D'autre part. tous.les prisonniers^de droit commun. c’cs:-a-dirc des prisonniers communs, qui nc posse-dent nen, des prisonniers prolćtaircs.
Se defendre. se battre en prison, cela prtsuppose la misere la plus tctale, et cela touchc tous ccux qui resistent au proccssus dc leur dćshumanisation qu’on veut kur impoier en vertu dc^a rzuson d*Etat pour sausegarder ia societć. Ils soni isoićs — le systćme pćmtentiaire. la justicc utilisent tous les moyens de la repression contrę cux, ctle en est venue a l’excłusion dc la dć-fense, ils en viendront bientćt i ia surseiUance des conversa-tiens entre avocat et accuse, autrement dit a ia suppression du seul ccntact qui restait encore possiblc a 1'imćrieur du systćme cios dc ia prison. Un prisonnier pclitique a — comme nous i’avons dit — Ic prńńJćge d‘etre torturf. d’ćtre plaoe dans des sections stfenrieuses, dans des fcitiments spedaux. le prmkgc de voir son assassir.at planifie par ia Suretć de 1’Etat.
Etre reconnu comme prisonnier po!itique dans le systćme pe-nal. cela signifte sersir d’exemplc par unc detention visan: h 1’intimidation. II n’y a pas de detenu qui conęoive eda comme un privilćge.
La tromperie. le but, 1'intention sont ćsidem*. Lc mauvai» goflt, la brutalitć, la bćtise quc produit le journaJismc imjxri«-Uste — il les produit pour ensuitc les projeter sur nous. afm de faire sortir de notre bouche la salete qu’il crache, c’e*t toute une methodc. EUc est enracinće dans la struciure mime de Kim-pcrialisme. dans la maiuruć de la contradictioo entre fo<ves productive$ — rapport de production, qui ne peut quc repr/>-duire le sratu quo. cn dćinłisant toute opposition. tóutc pei'Mc