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A chacun d*eux il voudrait rediro le raot de St. Paul aux Corinthiens: de vous peut souffrir sans que je souffre avec lui?” Quls lnflroatur, et ego non lnflrmor? (II Cor. XI,29).
Or, 11 y a des milliers deja, des centaines de milliers de pauvres Stre3 humalns qui souffront, vlctlmes attelntes dans leur chaifc ou dans leur &me par cette guerro, dont tous Nos efforts, vous le savez, ont si obstindment, sl ardemment, - mals si vainexnent, helas! - t&chś de prdser= ver l1Europę et le monde. Devant Nos yeux passe maintenant, vislon d*epou= vante affolde ou de morne dśsespoir, la multltude des fugitifs et des errants, tous ceux qul n*ont plus de patrle, plus de foyer. Jusqu*a Nous montent dóchirants les sanglot3 des mdres et des dpouses, pleurant los Str©3 chers qui sont tombes sur le champ de bataille; Nous entondons la plainte ddsolde de tant de vielllards et d^nfirmes, qui restent trop souvent sans doute prlvós de toute assistance, de tout secours; les magis= seraents et les pleurs des tout-petits, qui n'ont plus de parents; les crls des blessds et le rttle des morlbonds, qui n'etaient pas tous des combattants. Nous falsons N&tres toutes leurs souffrances, toutes leurs misdres, tous leurs deuils. Car 1’amour du Papę envers les enfants de Dieu ne connalt pas de limites, pas plus qu*il ne connalt de front!dres. Tous les flis de 1'Eglise sont chez eux, quand ils se pressent autour de leur Pdre conmun; tous ont une place dans son coeur.
Mals cette tendresse paternolle, qui fait une part de choix aux affligśs, qul voudrait słarr8ter sur chacun d’eux - et dont vous pouvez