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238 CHOLŚRA

« il semble que le composant majeur <le 1’agglutination somatique des vibrions R et p est un antigene thermostable qui, bien qu’il contienne peut-6tre une protćine, offre pour le moins une rćsistance considerable a la digestion proteolytiąue. Ce composant supporte — avec certains antigfcnes communs qui se manifestene <Tune faęon evidente dans la reaction h Pantisćrum p — le$ antigćnes diffćrentiels des variants, et il contiem les polyosidcs Cft ou CS. On pourrait le considerer commc 1’antigćne Roup. Mais 1’appareil agglutinant somatiąue des variants paraft contenir dłautres composants qui> probable-ment, sont pour la plupart qualitativement communs aux formes R et Puisqu’ils s*av£rent totalement inactives par les enzymes prot£olytique$, ils sont vraisemblablement de naturę proteidiąue. Peut-ćtre sont-ils combi nes au composant resistant a la proteolyse pour former un seul complexe. » [Trąd.]

Selon White, les antig£nes agglutinants R et p foumiraient le << systeme squelettique» du vibrion cholerique et, ćtant moins hydrophiles que Pantig&ne S, ils commanderaient indirectement Fagglutination spontanee des variants R et p parce « qu*ils ne peuvent pas s\>pposer k la tendance hydrophobe des lipides de surface

Aniigenes « plisses » (rugose)

En traitant des proprietes immunologiąues des variants plisses de V, cholerae; White (1940a) declare que ces varietes possedent un antigene spćcial qui s’av£re resistant au chauflage a 100°C en solution neutre. Les serums prćpares avec cet antigćne, non seulement reagissent avec les variants plisses du sous-groupe OI de Gardner Sc Venkatraman, mais encore agglutinent les variants plisses de certains vibrions appartenant aux autres sous-groupes. Ainsi que White le souligne, les reactions obtenues avec ces souches heterologues « font apparaitre une faille (sans importance reelle dans la pratiąue) dans la specificite des agglutinogenes thermostables du groupe OI des vibrions

On a pu isoler des cultures de vibrion$ choleriques et El Tor un hapt&ne contenant un polyoside mais pas de proteinę. Cette substance, qui est absente ou masquee dans les souches non plissees, reagit fortement et d’une maniere caracteristique avec les vibrions plissós totaux.

Autres aniigenes somatiąues

Aniigenes Q. White a exposć dans une courte notę preliminaire publiee en 1934 que — malgre les resultats discordants rapportes par les premiers observateurs — il exi$tait dans les vibrions choleriques un antigene alcoolo-soluble comparable a Tantigene Q qu*il avait prócedemment isolć dans les Salmonelkte. La fraction Q totale extraite par Talcool des vibrions cultives sur la gelose, pouvait 6tre sćparee en: 1) une partie soluble (Qx) sóparable par traitement de la fraction totale par Feau alcalinisće, et 2) un composant insoluble (Q<^ qui pouvait 6tre obtenu a partir du residu de la fraction totale par prścipitation au moyen de Facide chlorhydrique.



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