164 ET U DE SUK LE DIA.LECTE BERBERE DES ZA1AN ET A1T SGOCGOU
fusion avec le preterit ind s a fait croire a une modification voca-lique au singulier, modificalion qui a ete reproduite au pluriel.
II. Si Ton compare ilai a U al, particule de la formę d’habitude precedee de U, on peut avancer que dni est compose comme suit : 1° U rendant alors notre conjonction « et », comme dans d al; 2° ni qui constitue la veritable particule propre a 1'aoriste depen-dant.
Cette maniere de voir expliquerait pourquoi les lettres arabes font parfois correspondre a dai la copulative arabe n.
ai n’aurait en tout cas rien a voir avec ai pronom conjonctif (v. n° 130). Outre que ai pronom est toujours precede d'un nom ou pronom antecedent, son i se contracte en g avec le i prefixe de conjugaison de la 3° pers. masc. sing., ce qui n’a jamais lieu avec dai.
dai i'uś as rrwus g clhfctunii ęnnds, et il lui donna la moitie de
son royaume.
Le i finał de dai se supprime devant ul:
da ul Yafi śa, il ne trouva rien.
Generalement, dai precede immediatement le verbe; dans de rares cas cependant, elle en est separee par un pronom sujet. une conjonction du 2° groupe, surtout «/%*, ou l'un des adjectifs numeraux idj et iśL Parfois meme, dai est separee du verbe par toute une proposition circonstancielle : dai tadug(f°at g cd ind mjellid in as, et le soir, quand le roi fut arrive, il lui dit...
De al et de addni.
Le verbe se met encore a 1’aoriste dependant sous 1'influence des deux particules al et addni.
1° al, conjonction, signilie « jusqu’a ce que », et donnę k l'ao-riste dependant le sens du futur :
agi ihfald iaid, attends jusqu’a ce qu’il revienne.
2° addni, conjonction signiliant « lorsque, alors que, si... » est compose de dai particule de 1’aoriste dependant, precedee de ad ■particule du futur, addni veuta 1'aoriste dependant tous les verbes de la pbrase en tete de laquelle el le se trouve, et leur donnę le sens du futur.
1. Dans cc cas le verbe doił ćlre conjugiić au preterit.