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1.2    - Apports des migrants a u niveau des villagcs

Au niveau villageois, pour Fessenticl, les apports des migrants sont orientes vers la realisation ct Fexploitation d^nfrastructures a caractere social, culturel et religicux. Cette operation est conduite grace a des transferts d’argent et la misę en rclation par les associations des migrants. Ces dcrnieres devcloppent le plus souvent un partenariat entre les diasporas, les mouvcmcnts associatifs ou les Organisations non gouvemcmcntalcs (ONG) du pays hole. A ce titre, Fexemple du partenariat des associations des diasporas de la vallee du fleuve Senćgal (Mauritanie, Senegal et Mali) est tres illustratif. Dans certaines zones, on obscrve la promotion de cooperatives, de petitcs ct moyennes entreprises qui constituent des opportunites dc crćation d?cmplois, mais aussi de soutien aux micro cntreprises initiees localement. Toutefois, la facilitć obtenue dans Ie montagc ct le financement des projets n’imprime pas la rigueur neccssaire pour developper et rentabiliser les initiatives. Les echecs enregistres dans le domainc renforcenl le decouragement et le manque dc confiance des migrants qui deviennent reticents par rapport aux entreprises du genrc.

1.3    - Apports des migrants au niveau des communes

Les contribution des migrants vont prioritairement a la familie, ensuite au village, rarement a la commune et tres peu au nivcau rćgional, encore moins au niveau national. Les tentatives d’investissement extra villageois commencent timidement a sc dcssiner. Dans la wilaya de Guidimakha, certains maires de communes ont effectue des voyages en France pour inciter la diaspora a sc niobiliser pour le financement des activites inscrites dans la planification locale (plans de developpement local). Grace au dynamisme des associations creees par les diasporas, plusieurs initiatives commencent a voir le jour. C’cst dans ce cadre qu’un jumelage a ete cree entre la commune de Louvre en France et la commune de Dafort; ce qui a permis d’cxćcutcr plusieurs actions dont le fonęage de puits dans les villages de Alana et dc Dara Douwar et la prise en charge d’une partie du salairc dc Fagcnt dc developpement local qui est charge d’animer la commune, d’elaborer des requetes de financement pour les villages et le suivi des activitćs de la commune.

Ccpendant, ces initiatives sont encore timides. Le constat confirme par un maire, ancien migrant en France, est que «les migrants sont encore reticents a fmancer le developpement local. Us veulent contróler en amont et en aval et s1 as sur er de l 'influence politiąue et financiere et donc gerer toutes les decisions sociales, politiąues et economiques, alors que ce ne sont pas eux que les populations ont elus. Les migrants d'aujourd'hui n ’acceptent d’investir dans les communes que s lis sont assures que le futur maire s’engagera d etre sous leur contróle, voire leur ordre ». On notę que globalement, les emigres ne souhaitent financer dans les plans locaux que les invcstissements qui concement leur propre village. Dans la commune de Baye Diam, les migrants ont accepte de financer certaines adductions d’eau pour leur village jusqu’a hautcur de 70%. Les 30% restant etant assurćs par la commune. Pour Finstant, dans la concertation dite du double espace (« ici » et « la-bas ») ce sont les chefs de village qui servent d’intcnnćdiaircs. Aujourd’hui le plus difficile est de maintcnir le dialogue, par un systeme de communication direct avec les migrants qu’il faut rassurer pour qu'ils comprennent que les ressources fmancićres qu’ils mettront a la disposition des communes auront des incidences positives sur leurs villages et au-dela sur le dćvcloppement local.

C - Migration interne

La migration interne des zones rurales vcrs les villes a culmine dans les annees 1980 en raison des differents cyclcs dc sćcheresse du debut des annees 1970 ct fin des annćes 1980. Une enquele conduite en 1988 a montrć que la sćcheresse a ćtć a Forigine de la migration de 61,7% du pcuplement de Kiffa (Assaba), contrę 37% pour la recherche d’emploi. La premierę wilaya d’emigration est Flnchiri dont 56,41% des natifs residaient dans d’autres regions en 1988, suivies de FAdrar (38,26%), Tagant (36%)... et de FAssaba 20% (ONS, op. cite : 17). Les principales wilayas d’accueil des migrants sont Nouakchott, et Nouadhibou. Le rythme des migrations vers la capitale reste ćlevć ct sc traduit par une croissance de la population de Nouakchott dc Fordre de 5% par an (CSLP, 2001).


Devant Fimportancc des migrations internes, le Gouvernemcnt mauritanicn a mis sur pied un programme dit de « retour au terroir » qui consiste a aider (transport notamment) tout mauritanien souhaitant retoumer dans sa localite au moment de Fhivemage. Cette operation a connu un franc succes a ses debuts en 1990.

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