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niveau relativement bas cles stocks de la plu-part des produits.

Poisson frais ou congclć. Sur les niarches dn poisson frais ou congelć. le fait le plus mar-quant a etc le maiutien de l'cxpausiou de 1’in-dustrie du poisson en filets. Le Canada, lTslan-dc, rAllemagne occidentale et le Dancmark out expoi*tć de gros tonuages aux Etats-Unis : on prevoit ćgalement que les exportations de lTs-laude vers le Royaunie-Uni augmenteront sen-siblement luaiuteiiaut que le diffiśrcnd qni s’ć-tait. eleve entre ces dcnx pays en matiere dc peches est aplani. On sattend a ce quc les ex-peditious de 1’Islande vers 1’U.R.S.S. restent ele-vees, par suitę de Tentree en vigueur, le l^er janvier 1957. dnu nouvel accord commercial. Anx Etats-Unis, la prodnction de «bagucttcs» de poisson a plafoune mais 1’on prev*oit qne ce produit fera kobiet d’un comiuerce actif dans les annees a venir grace a u renforcenient dn cou-trólo de la qualite et des mesures connexes.

Poisson seche. sole ou fu me. Les perspectives ponr les produits seeliós non sales. prćpares a partir de la moruc et d’especes voisines, sem-blent etre satisfaisantes sur les marchćs tant italiens qne d’Afrique occidentale. Les voiitcs dc moruc salee se maiiitiennent mais le cont <$leve des traiLsports maritimes pour les pays a faible revciiu d’Europa mćridionale, et en particulier la forte concurrenee cxercće par les producteurs d" Europę septentrionale, met tent les producteurs dc Terre-Neuve dans nne situation difficile. Les exportations de la Xorvege vers le Biesił, son principal marclie, atteignent nn niveau satisfai-sant depuis qne le contróle des clianges favo-risc les producteurs de poisson sale des pays a devises faibles par rapport au Canada. Les prix-plafond fixes dans les pays de la rćgiou des Ca-raibes limitent dans une certaine mesure les re-cettes des producteurs.

Poisson en consewe. La production dc snunion en coiLscrve. tant au Canada qu^,aux Etats-Unis. a ćte tres faible. mais la prodnction japonaise a augmente de 12 ponr cent par suitę de l’in-tcnsification des operations dc peche. La production record de thou en conserve des Etats-Unis ir a pas cause de scrieuses apprdhensions, ce produit sYdant taille une place importantc sur le marclie americain. De faęon gćnerale, le marclie de consewcs de toutcs sortes de pois-sons, crustacees et molIusqnes semble etre fermo et la demande de ces produits parait satis-faisante, les stocks etant tombes a de faibles ui-veaux par suitę de la baisse des quantites four-nies par certains producteurs. baisse duc i\ la rarefaction du poisson sur les lieux dc peche. Le principal problcnie est constitue par la hans-se des couts.

Farinc de poisson. Le uivcau sans prćcćdent atteint par la production de menliaden aux Etats-Unis a permis a c-elle de la farine de poisson dc se maintcnir, bien que la production de pilcliard ait baissó de nioitić en Californie. Eu Afriqne du Sud, les faibles prises de pilchard et de maasbaukcr out fait baisser la production de farine mais cette baisse a etc conipensee en partie par ramelioration des nićtliodes do traitc-ment industriel des usines utilisant les eaux re-siduaircs et par les excellentes peches etfectuees au large de la baic de \Valvis dans le Sud-Oucst africain. Eu Angola, la production de farine de poisson a etc exceptionnelle grace au niveau record atteint par les quantites pecliees. Au Canada, la production des peches de hareng du Pacifique a egalemcnt atteint nu chiffre sans prćcćdeut.

Dans la plnpart- des pays. la demande de fa-riue de poisson ponr l'aliiuentation du bćtail reste forte, et les prix se maiiitiennent «a des nivcanx tres satisfaisants. Les perspectives de 1957 sem-blent favorables ponr la plnpart des productcuis, en particulier du fait que la prodnction des pe-clies de hareng d’hiver au large de la Xorvcge a f 16chi au cours de la canipagne qni s’cst aclie-vće au dćbut d’avril 1957 ; elle est en effet tombee a 8,5 millions d hectolitres contrę 12,3 millions d’hectolitres durant la campagne prć-cedeute.

Matieres grasses et oleagineux

La tendance a la liansse do la production mondiale dc matieres grasses s’est maintenue en I95G ; celle-ci. l’U.R.S.»S. cxclue, a dópassć 25 millions dc toiuies (en dquivalent d’huile). Depuis 1952, le taux (raccroisscmcnt (non com-pris riiuile d olive) est de 2,5 h 3,5 ponr cent par au, et il est probable qu’on enregistrera de nouveaux gaius en 1957. La recolte d’olives a ete tres inferieure a la moyenne de 1955/56, mais la production d'arachides, de soja, dc tour-aesol, de coprah, dlinile de palnie, de palmistes et dc saindoux s^?cst ameliorće. La production de graines de coton et de snif est rcstće elerec. Les premiers renscignements dont on dispose śniłeś disponibilites de 1957 iiuliquent que la bais-sc de la production mondiale d^?huile de coton et de graisses d’abattage sera conipensee et au-dela par raccroisscmcnt de la production d’hui-

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