7 LE -NOMIKON FROCHEIRON* DE MICHEL FOTINO 335
ensemble : reglementer des matieres, importantes au point de vue pratiąue, mais avec cette particularitś qu’il s’agit de combler les lacnnes ćvidentes et regrettables de la yersion initiale.
II convient d’insister snr le fait que dans la plnpart des titres compló-mentaires le numćrotage des paragraphes fait suitę au dernier fragment du titre de base qui figurę dans la premiere partie. Y fait exception a cette regle, d’abord, le titre <1> rcepl yxu.cov (p. 685), avec ses seize paragraphes (1—16). Comme il ouvre la partie complementaire, on est portś a supposer que la decision de numeroter a la suitę n’avait pas encore ćtć prise. Quant aux trois titres nouveaux, ils sont numćrotśs, comme il se devait, a partir de 1. Cinq autres titres de 1 a 3 paragraphes, a la fin de la partie complementaire (20—21) sont restes non numerotós. A la p. 684“ (l’une des 4 pages laissees en blanc entre le texte A et le texte B) figurę, a une encre plus pale, une rubrique ónonęant justement le caractóre complementaire des textes en question : Ta d7rć> 685 cpuXXou ap;(ófi.sva ava7tXrj-poucu eXXeiixovTa Tivd t&v Tpićóv (3i3Xia)v («Les textes commenęant a la page 685 completent certaines lacnnes des trois livres» prócćdents). Par la suitę, elle a ćtó biffće et les 4 pages libres ont reęu des textes addi-tionnels dont il sera question ci-aprós.
Ces 24 titres contenant des paragraphes complementaires ont ćtó eiaborós par Fotino peu de temps aprós la ródaction initiale du Manuel de 1766 (pour la refonte duquel, par rapport a celni de 1766, il n’avait eu a sa disposition qu’une breve annće), et avant que le copiste du codex 1 323 ne se fiit mis au travail, a une datę difficile a preciser. Les textes a + b reprćsentent, ensemble, la seconde yersion originale (yersion ^largie) du Manuel de 1766, nous dirions sa seconde ćdition, antórieure a Pannie 1775, lorsque la misę en cliantier du Manuel de cette annće-la rendait phitót sans objet tout effort tendant a ameliorer le projet de 1766.
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Mais les manuscrits de Bucarest et de Jassy, contenant des copies du Manuel de 1766, s’echelonnant jusqu’a la 41 2 d^cennie du XIX2 siócle15, donnent en principe les parties a + b du eodex 1 323 comme un texte unitaire, sauf certaines particularites toujours interessantes pour 1’histoire des deux familles de manuscrits et de chaque manuscrit, mais non essen-tielles pour la filiation que nous essayons de surprendre ici. II s’ensuit que dans la genese de l’ccuvre de Fotino, le codex 1 323, par les textes mentionnćs sous les lettres a + b, reprśsente le point d^rriyśe a partir duquel cette ceuvre se stabilise en quelque sorte et se transmet d’une faęon unitaire ou avec des additions que desormais Pon peut aisćment dśceler comme telles.2
16 Voir l’ćd. Zćpos, p. 29-30.
Seul le ms. gr. V 42 (Jassy) occupe une place k part, confirmant par sa slruclure nolre inierpretation (Ju cod. 1323 (v. la notę finale).