5 LE -NOMIKON PROCHElRON» DE MICHEL FOT1NO 333
śtrangers a l’ćdition qui se trouve actuellement en próparation a l’Insti-tut d’histoire «N. lorga », a partir d’un nombre restreint de manuscrits de la BA. Notre presentation veut permettre sans retard aux intśressós de tenir compte du codex 1 323 dans leurs travaux et d’en apprócier le caractóre indispensable pour 1’śtablissement dn texte que l’on prśpare, lequel, ainsi que nous l’avons dója montrś 9, doit s’appuyer sur le dćpouil-lement de tous les manuscrits connus, parmi lesquels le manuscrit parisien devient un des plus importants, car il fournit nombre de Solutions uniques et inattendues.
Le codex, qui 1888 appartenait a I. Yacarescu (v. p. 102 : xal tóSe ’Icoavvou Baxapecrxou?iou [i.syc&ou PeTTtdpyj, (aip7C7)',), dśbute par une table des matieres, dont 1’analyse rćvślatrice suppose la connaissance de la structure du texte, qu’il nous faudra donc prósenter en premiere ligne.
II. STRUCTURE ET CONTENU DU CODEX 1 323
1. Le textc legislatir. Nous 1’appelons ainsi parce que le Manuel śtait destinś a etre sanctionnś et a devenir le codę officiel du pays. Ce texte (pp. 1 — 764) est formś de trois parties qu’il importe grandement de bien distinguer l’une de 1’autre si l’on yeut avoir une image exacte de la structure de Fceuvre et en comprendre la genese, autrement obscure.
A. Le texte initial ou premiere ódition du Manuel de 1766 en trois livres 10. Ce texte est divisś en trois livres, dont le 3e de droit ecclćsiastique, le seul qui comporte une rubrique propre. Les deux premiers livres, avec une dścoupure un peu conventionnelle, traitent des matieres suivantes : gouvernement, droit administratif et organisation judiciaire, droit matri-monial et dotal, successions, biens et contrats, droit pśnal, droit agraire, droit militaire, droit maritime, principes gśnśraux. Chaque liyre est divisó en paragraphes non numerotós, chaque titre comportant un nombre yariable de paragraphes numórotes a partir de 1, ainsi qu’une cen-taine de scolies (105), introduites avec la mention appropriśe (<rxóXiov, ep[jnfjV£La) mais sans numśro d’ordre, dans le texte principal, a la suitę du paragraphe commentó, dont souvent la scolie modifie les dispositions dans un sens humanitaire ou pour les rapprocher des coutumes locales n. La source byzantine de chaque paragraphe est indiquóe en marge, par un simple renvoi au livre et au titre (sous entendu : des Basiliques), sauf mention circonstanciśe en cas de recours a un autre recueil, le plus souvent