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de codę. C’est plutót une óbauche destinee a faciliter le maniement des textes juridiąues byzantins et romains en gśnśral, dont il snppose une parfaite connaissance, avec un intśret dominant pour les derniers. Quant on veut deviner l’auteur d’un tel travail on pense encore a Phóteinos. C’est sans doute au fur et a mesure de leur vćrification ou de leur emploi a une fin qui n’est pas tout a fait impśnśtrable pour nous, que tous les mots ont ćtś biffćs ou marquśs d’un signe conventionnel (o ou +)• Pour l’explication d’une dizaine de syntagmes sont employćs des roumanismes ou des turcismes locaux : zapciu, menzil, ibric, treapad, armas, ispravnic, magazie, zeciuiald, iobag. Le glossaire ne semble pas avoir śtć compulsć par Fotino d’aprós un modele 21 qui resterait a etre identifić. II n’a aucun rapport avec le Lexicon des verbes transitifs d’Harmdnopule (qui circulait largement en Valachie) et l’appendice de l’Hexabible, 7iepl GY^acuaę óvo(iaTcov, n’a pas dtd mis a eontribution. Mais cette meme rubrique avec l’addition £ti se retrouve dans le cod. 1 323 en tete de la p. 761, au milieu donc du Lexikon. Elle ne peut se rdfćrer, en tani que Utrę compU-mentaire a peine ebauehe, qu’a la rubrique de base (§§ 1—5) et a la rubrique compldmentaire (§§ 6 — 7 -j- 5 §§ additionnels), intitulćes 7ispl Gfig.a.aia.ą óvo[iaTcov (pp. 516; 743, v. App. B <17>) correspondant ensemble a II, 84, §§ 1 — 7 de l’ćd. Zdpos, qui vient des Basiliques et de l’Hexabibler avec une seule rdfdrence gćndrale au § ler: ex tćov Paci?ax6>v, alors que, le cod. 1 323 indique la source de ehaque paragraphe, dont l’im est empruntś aux Institutes de Justinien. Les formules introductives: ^eyovrai, eaTiv, etatv sont les memes dans les deux textes. Dans le bref titre II, 84 (§§1 — 7) sont dćja reprćsentdes toutes les notions que Fon retrouve en grand nombre dans le Lexicon com-plśmentaire. Notions romaines grćcisćes 22 et notions grecques dans un contexte tantót romain23, tantót local24. Pour la comparaison, voir l’app. D. Ce qui śtonne un peu c’est que le ricke vocabulaire romaniste des pages 757—762 ait pu etre retenu comme nćcessaire, pour dtoffe un titre de Manuel juridique de Valachie des anndes 1770—1780. Quoi qu’il en soit, il constitue, tout comme le titre de base (II, 84) une des
21 Tres proche des lexicons juridiąues mentionnćs dans le Katalog der griech. Hand-
schriflcn d. oestcrr. Nationalbibliothekf 2C Partie, Codices juridici, Codices medici, publić par Herbert Hunger avec la collab. de O. Kresten, Vienne (1969), n08 2 ( 6) £copaixd tov>
vóp,ou j 7(2) A£'ecov ^cofjLaCxćov auvaycoy^ xaTa iX9d(37)Tov ; 13(2) Ae£ixóv *Pco(jLa(cov xaxa gtol^eIov ; 15(10) Ae^tx6v fPcopta(cov xal rpaixćov vofi£puov.
22 Nó(jtt{xa et yv/jma 7raiSta (enfants legitimes et naturels), o7roópiov 7rouStov (une autre dćfinition du o7roupioę sera reprise dans le Lexicon citć, p. 761), tp<paę (infans).
23 'Y7ropoXi(jLaIov (supposition de part).
24 vEp7rpaxT0t StxaoTat (otov ó fi£yaę orca^ap^ę, 6 xaTfjLavoę, ó &yaę, 6 xa(jtapac7)<;- • • etę Touę PaTa^ouę xal ^a^T^S^ę auTĆov uatafi, zapcii). Xa(jL<xi8ixaaTal- • • &p-/ovrzc, xpiTal ottou eTvoci xaTa>TEpoi inb toOę fieyaAouę ócp^oyraę tou Si^awou, Stcoptapt^yot etę Ta pLEptxa fxtxpd xpiT7)pia, etc.; v. cod. 1 323, p. 743, §§ 6 — 7 = Zćpos II, 84, §§ 6 — 7.