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le ius nouum font le saut ąualitatif que nous avons dśja mentionnś. Eappe-lons aussi qu’en 1765 le droit princier etait codifió separement de la pravila byzantine, corame une sorte d’appendiee au codę principal, et l’on eom-prend aisśment que cet essai ait du disparaitre de la circulation avec la chute de §tefan Eacovi|;a, au r&gne duquel il śtait trop personnellement rattachś.
LMdentification que nous proposons pour le codex 1323 est confirmóe par sa comparaison avec 1’śdition Zćpos et par le texte que nous avons retrouvć a la page 763, serrć au milieu d’une masse d’additions empruntćes aux Bas. 60,52. En voici la teneur: Nopux6v ITpó^eipov e^eve^9-ev dcttó
7tavTcov xćov xaOoXixcóv 11 vójxcov EXxX7)cn,acmxćov te, xat 7roXiTixóóv || Trapa tou TiptitoraTou apxovxo? UTtarou t<ov 91X0 aó<pcov rr\c, tou XpicjTou MeyaA'/]? ’ExxXyj-cnaę, xal 7rpcór)v || pt.syaXou 7taxapvixou MixaY)X Ocoteivo7couXou, Xiou. "07iep|[xal |X£Ta<ppacrO£v się £XXv]vixYjv a7tX9)v SiaXex-ov || 7tapa tou auTou1 StyjpźO-ir] elę Tpia (3i3Xla, avj OoXoy(a (3aaiXixóóv vójxcov, xai exxX^aiaaTLXĆóv || xavóvcov óvo[xaa9-ćv, xal E^eSÓOy) El? XOLV 1]V j XP’^CTlV 7tXVTO<; TOU EUCJE-BoU? <TUaT7jfi.aT0ę. || ’Ev Ł'tEI 'Ot.tyĘoT'
(1776) xaTtx [xyva [jt.apTi.ov.
Le codex parisien 1323 s’ajoute ainsi aux 11 copies dćja connues du Manuel de 1766, dont 8 a Bucarest (Bibl. de 1’Acadćmie) et 3 a Jassy (Bibl. de l’Universitć et Archives d’l£tat). Son importance exceptionnelle rćside dans le nombre considćrable d’additions ćmanant vraiseinblablement de Fotino lui-meme. En effet, une partie de ces additions se retrouve dans des manuscrits tardifs, ce qui prouve que le prototype de ces derniers avait dćja bćnćficić des complćments apportćs dans le ms. 1 323 au texte initial du Manuel de 1766. Par contrę, certaines additions insćrćes dans ce codex prćfigurent les Solutions que Fotino adoptera en 1777, coincidence inexplicable si lesdites additions ćtaient dues a un usager quelconque du recueil. Avec cette strueture, le nouyeau manuscrit se rćvćle susceptible d’ćelairer non seulement la mćthode de codification de son auteur, mais aussi la tradition manuscrite du Manuel, avec la constitution des diffć-rentes familles de manuscrits.
Dćs lors, toutes ces donnees et l’ensemble des textes ajoutćs dans le codex parisien a la yersion initiale du Manuel de 1766 ne sauraient rester
Cf. ms. 1697 des Archives d’Etat de Jassy (= ed. Zćpos, 37): 7rap&... auTou sont placćs avant dc, £XX/]Vlxy)V 81cxXextov. Dans les mss. gr. 122, 131 (Bucarest) aprćs
óvop,aa$£v figurę la phrase suivante : xal dcpLepcó&y) Tcp ut}r/)X0TdTcp, exXa{i,7rpoTaT(p xaL euaePraTaTG) au$ćvrfl xai 7)YeM-óVŁ lxsYa^07rP£7ęeaT<xT<i> Tiaarję OuYYP°P^aX^a^ xup(ci> xypLcp ’la)awy) ŚxapXaTcp rp*/)Y°PŁOu IV.txą Boe(3ó3ą h acoTTjpLcp .a^crr'. Cette phrase datę & coup sftr de 1766. Aprćs l’ćchec de la tentative de faire sanctionner le nouveau projet de codę par Sc. Ghica, elle a ćtć ćliminće et remplacće par le finał impcrsonnel du codex 1 323, qui se retrouve aussi dans les mss. gr. 1 196 de Bucarest et VI 6 et 1 697 de Jassy ( = ćd. Zćpos). Ce changem°nt, avec dans le codex parisien la prćcision du mois de mars en ce qui concerne la datę de la rćdaction du Manuel, ne pouvait ćmaner que de Fotino lui-mćme ou d’un copiste ecrivant sous ses ordres. Sur 1’ćdition Zćpos, voir les ćtudes citćes & la notę 6.