342 YALENTIN AL. GEORGESCO 14
Dans le texte du codex, ces rubriąues marąuśes ou biffćes prśsentent les particularitćs suivantes :
a) le titre comporte des additions : rcepl au0£vxcov; 7rep! dpxóvTcov; 7repl
SiKaioCTuv/]<;;
b) le titre contient a la fois des paragraphes marąuśs (/, X, +) et des paragraphes ajoutćs : 7rep! xpltg>v (p. 24); cette rubriąue, dans la table, semble avoir ćtś biffśe ;
c) le titre contient des paragraphes marąuśs, sans paragraphes addi-tionnels : 7rep! pa[3acńcov...
Mais il y a des titres a paragraphes ajoutós, dont la rubriąue ne comporte pas de marąue dans la table des matieres : łcepl Guvy]YÓpa>v (p. 38); 7TEpl yó.[Lou (p. 92). Certaines rubriąues sont biffćes parce que double-ment enregistrćes; elles sont marąuśes et leur texte comporte des additions et des marąues marginales : 7cep! a7ro!pdc;Ecov xpixG>v (p. 35), 7repi yap.o>v etł (pp. 656 ; 685). La rubriąue Trep! óp0o8ó£ou 7uoxsa>ę est biffśe et marąuśe dans la table (lettre O), mais dans le corps du codex ne comporte ni paragraphes additionnels ni signe marginal. La ligne iniśrieure des pages 1 et 2, ścrite en surnombre, avec rśtrścissement de 1’espace librę normal, a śtś yiolemment biffśe et rendue illisible.
A la page 237, a cótś de la rubriąue 7repi !vxoXćov quelqu’un a ajoutś, a une encre plus foncśe, la traduction franęaise du ter me grec : «des commissions». C’est nn exemple uniąue.
II. L ŚTUDE ET L'£DITION DE L'CEUVRE INIiDITE DE MICHEL FOTINO A LA LUMIERE
DE LIDENTIFICATION DU CODEX 1 323
Le codex 1 323 represente, a notre avis, la copie la plus ancienne du Manuel de 1766 et probablement l’un des exemplaires de travail de Pauteur. Mais il ne s’agit óvidemment pas d’un texte copić par Fotino lui-meme, dont, par ailleurs, nous ne connaissons avec certitude ni 1’ścriture, ni meme la signature autographes. La signature d’un Mihai paharnic sur un document en datę de 23 janvier 17 7 6 36 n’est pas celle de Fotino.
38 G. Potrą, Documentc priuitoare la istoria oraęului Bucureęti, Bucarest, 1960, p. 489 (n° 398), acte de vente d’un fond dotal de Maria Cantacuzino, sis k Bucarest, 1’acheteur ćtant Ianache Vhcarescu, grand trćsorier. Le grand ban Michel Cantacuzino,& la veille de son dćpart pour la Russie, oh il s’ćtablira a demeure, y figurę comme tćmoin. Mihail paharnicul (l’avant dernier d’une longue sćrie de grands boyards), y apparait comme un familier du grand ban, esprit d’une vaste culture europćenne et auteur d’une chroniąue redigće en grec et publiće en 1806 k Vienne comme ceuvre anonyme, par les Frfcres Tounousli. Colncidence significative, le supplćment de cette chroniąue (plus exactement un traitć de statistiąue des-criptive sur la Valachie) contient, sans nom d’auteur, la version rćduite du Livre IV du Manuel n° 3 (1777) de Michel Fotino. Quelle tentation que d’identifier ce Mihai pah. k Michel Fotino 1 Mais la signature y est apposće en caractfcres cyrilliąues et le prćnom est suivi d’un patronymiąue (?) indechiffrable qui n’a rien k voir avec Fotino ou Phótinos.