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clcs graines dans le sol. Le passage de fen accldentel ou apres essartage peut aussi clelruire les graines (Brinkmann et Vieira, 1971 : Vasquez-Yanes. 1980 : Uhl et ai 1981 : Lopezcjuiles et Vasquez-Yanes, 1986 ; Foresta et Lescure, 1989).

Donc. en fonction de la taille de l'oiiverlure. cle ractivation et de l’exprcssion des differents potcnticls. un couvert plus ou moins dense peut se constituer. A la difference de celui que l’on peut observer dans les chablis, il est pauvre en nombre despeces. Cctte pauvretć spćcifiąue est liec a la taille menie de ł’ouverture qul conditionne l’expression des differents potcnticls. La gradation des especes. en fonction dc leur temperament au sein des grandes ouvcrtures. sera beaucoup plus marquee que dans les chablis. Cette gradation va donc conditionner les mecanismes de suceessions vegetales qui seront differents dc ccux des chablis.

Dans les chablis. on observe quc toutes les especes qui vont parliciper a la cicatrisation sont presentes depuis le dćbut. les mecanismes de remplacements progressifs d*espćces peu longevives par d’autres plus longevives operent donc parmi cc cortege de depart. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans les formations dites secondaires. la presence dc cortege d’cspeces reduits a quelques taxons essentiellement heliophiles impliquent des mecanismes de succession plus complcxcs. Le principal facteur limitant est fapparition d especes pouvant effectuer le remplaeement des especes senesccntes. Pour que cette apparition puisse avoir lieu. il faut que les mecanismes dc la dissemination aient pu etre conserves ce qui, malheureusement. n est pas toujours le cas et va donc constituer un obstacle a la regeneration et empecher le retour a la formatlon initiale. Cc processus favorise donc la transformation cl un ecosysteme de maniere plus ou moins irrćversiblc.

CONCLUSION

La foret naturelle et ses mecanismes de reconstitution dependent etroitement des łnteractions entre populations animales et vegetalcs ainsi que de la composition floristlque initiale (Egler, 1954). Du lait de sa diversite tant floristiquc que faunistique et de la complexite des liens qu'entretiennent ces populations entre elles. la foret tropicale restc un milieu tres fragile pour lequel ił est impossible de predire le detali des changcments (Margalef, 1968). Les grands deboisements ou defrichements peuvent modifier de maniere irreversible cel ćquilibre fragile par la disparition des animaux disseminateurs et des plantes du cortege floristique qui leur sont associees. ou encore. par lessivage de sols naturellement pauvres les rendant inaptes a supporter une Horę autre que celle des pionniers.

Les mecanismes passes en revue permettent de penser qu'unc exploitation de cct ćcosysteme fragile et complexe pourrait etre envisagće sous formę de parcelles de petite taille particulierement bien adaptees a la foret tropicale puisqu*elles en reproduiraient le schema classiquc dc la diversilć biologique et de la regeneration naturelle issue du chablis.

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