cle Faimee et durant les premiero moi* de 1057. la situation sest renvcvsće au dćtriment des agriculteurs et il fant- sattendre a un recul er. 1956/57. En Xorvegc. on estinic que 1’acciois-senient de la valeur clu produit net cle 1'agri-ciilture n!a pas attcint moins cle 15 pour cent en 1956/57. Los dópenses out auginentć. inais dans une liiesure moindre que los recettes (Tae-croissement clu revenu provenant cle la produc-tion laitiere a ćte de loin le plus elcvć) ; los aug-mentations des taux de salaires out ćte conipen-sees par une contraction clu volunie de l emploi. et l’on estinic que les clćpenses eonsacrees aux aliments clu betail out Iegerement fleclii.
En dehors des rćgions cleveloppees. on ne dis-po.se que cle tres pen cle renseignenients a jour sur les revenus agricoles. En Inde. le produit net total cle Pagriculturc. en 1954/55. a etc nette-nient inferieur au chitTre ćlevć* cle la campagne precedente ; ce flćchissement est clu prescpie en-tieremont h la baisse des prix. On a notę a nouveau un lćger fleehisseinent en 1955/56 : les cliiffres pour 1956/57 ne sont pas oncore dispo-n i bies. Au Japon. grfice des rćcoltes excep-tionnelles. le produit net dc l agriculture a aug-inentć clu ąuarfr. atteignant un niveau recorcl en 1955/56 (avril-mai\s) : toutefois. il ne semblc pas quil so soit niaintenu a cc nivoau en 1956/57. Le revenu agricolc Kłest ćgalenient ame-liorć en Union Suci-A tri era ino et cmi Rhodesie du Sud en 1955/56. Le reveuu net de 1’agricul-turef des forets. et des peches en Union Sucl-Africaine a lćgćroment auginentć tout en restant inferieur au recorcl dc* 1953/54. La raleur brute cle la production. qui avait cliininuć clnrant la campagne precedente. s’est accme de nouveau en 1955/56. I^e revenu agricole net offectif des agriculteurs europćens de la Rhodesie clu Suci. qui avait forte me nt varie ces dernicres annees. a augmente globalenient de plus de 20 pour cent en 1955/56 (ootobre-septembre). Les dćpenses d’exploitation. se sont accrues de pies de S pour cent-, les salaires et les depenses eonsacrócs aux engrais accusant un aeeroissement particuliere-ment- marąuć, mais la valeur bmte cle la- pro-cluction a augmente de 12 pour cent pour attein-dre un niveau sans preeedent. Au Kenya, en re-vanclie. le fort aeeroissement des clepenses d’ex-ploitatiou a. fait Iegerement baisser le revemt global net des agriculteurs europćens en 1956.
Nweau du soułien des prix dans differents
pays
Etanfc domie le niveau actuel des excedeuts cle diverses cl cnie es agricoles. le mouvement de baisse des revenus agricoles aurait. selon toutes probabilites. ćtó plus accusć et se serait ćtenclu davantage si beaucoup crEtats n araient fait appel a la politiąue de soutien des prix. Cette clerniere a fortement contribue a stabiliser les prix et revenus agricoles qui sont d ordinaire sujets a des fluctuations tres marcpiees. et a ac-cm la sćc-uritć cle Tagi iculteur sur le plan eco-nomicjuc. Toutefois. certaius system es de soutien des prix out- eu un ełfet seconclaire qui x’e.st fait sentir davantage cos cleni i eros annees. a sa-voir une vaste iiitervention gouverneiner.taie dans le commerce international. Cot offet est particulieremeiit manifest© lorsque. par excmple. afin de relever les rerenus agricoles. on fixe les prix cle soutien a un nive.au depassant sensible-ment les valeurs moyennes sur le marclić mon-clial. De ce fait. les pays exportateurs sont sou-vent obligćs d octroyer des sub\rentions directes a Pexpovtation ou des subventions indiroctes. comme e est le cas avec le systćine clu double* pvix. Dans les pays importateurs, il a fallu limiter le volume des iiuportations en fixant. des contingents ou cles droits dimportation varia-bles. ou en adoptant des mesures a nałogu es si (comnie c*‘est le cas dans la plupart des syste-mes cle soutien des cours) le marclić interieur est stabilise au niveau clu prix cle soutien. Aussi est - i l iiitćressant do comparer les niveaux re-latifs du soutien des prix dans differents pays pour certaines des cl en r ces qui on font le plus souvent 1’objet.
Le grapbicjue 11-6 indique le niveau des prix de soutien pour le bić*, le riz, la betterave a sucre clans cpielcpies-uns cles pays pour lesquels on dispose cle donnćes .suffisamment compara-bles. Pour les cleux cerćales. le graphicpie niontre le rapport entre les prix cle soutien interieurs et la iiioyenne mondiale cle la valeur unitaire clans lo commerce international. Tous les prix sont coiiYcrtis en clollars cles Etats-Unis au taux cle ehange officiel. 1‘interet cle la ©omparaison rćsidant pour une largo part dans les effets exerces sur le commerce international. encore que pour certaius paj^s la realitć puigse etre quelque peu deformeo par des taux cle cliange qui ne corresponclent pas exacteinent au pouvoir d‘a-chat cle la monnaie.
Cette raison. a laquello il y a licu cPajouter les diffcrences cle qualitćs. fait quc seules des comparaisons assez generalcs entre pays peu-vent etre offectuees convenablenient. Mais les disparitćs cles prix cle soutien sont si fortes qu5elles relcguent au second plan les diffćrences de Cjualitć et les effets des taux de ehange.
46