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LE PRĆCEPTE 7

science simpliciłer est celle qui est en conformite parfaite avec les premiers principes de 1’ordre speculatif (2* 2", 182). Et des lors la vertu morale qui produira lacte daumóne pourra egalement le faire sans la charitć, mais tout en restant un acte de vertu veritable, Taumóne ne sera pas un acte de vertu simpliciłer tera. Et il a bien marqu6 Iui-meme dans sa definition la partie essen-tielle et la partie complementaire, 1’acte d’aumóne fait par une vertu morale specifiquement distincte des autres, sans etre n6-cessairement informće par la charite:

... quamvis esse propter Deum non det speciem eleemosynae quantum ad esse suum primum, tamen dat sibi ultimum comple-mentum, secundum quod est misericordia; et ideo ultimo in definitione ipsius ponitur (in IV Sent., d. 15, q. 2, a. 1, sol. 1,

ad. 5).

En ótudiant la definition donnee, on remarque tout de suitę qu’il y aura au moins comme prćsuppose necessaire a tout acte d’aumóne, comme essentiel a sa notion un łerminus a quo et un łerminus ad quem, quelqu un qui donnę et quelqu un qui reęoit, un dans et un accipiens lesquels sont distincts, au moins formelle-ment, car rigoureusement parlant on ne se fait pas 1’aumóne a soi-meme, sinon en jouant le role d’une autre personne (2« 2«^e,

32, 9, ad 3).

De plus, la chose donnee, l objet, est tres generał: aliquid. II comprend tout ce qu’on peut ou doit donner pour soulager 1’in-digent. Comme ses necessites sont ou bien ex parte animae ou bien ex parte corporis, ii y aura deux grands genres d’aumónes, les aumones spirituelles et les aumónes corporelles, et dans chaque genre sept especes differentes que saint Thomas se plait a jus-tifier d’apres les donnees traditionnelles mises en vers: Visito, poto, cibo, redimo, tego, colligo, condo; consule, castiga, solare, remitte,