34 Marek Safja*. Przemysław Mikiaacmid
en autonomie cn raison, cn qudquc sorte. de la possession d‘un « double » etat avil, il convicnt dc souligner qu’a part la possibililć d'imlicr lc recourt cn desavcu dc Pćtat civil naturcl12 on pcut egalement invoquer cct etat commc un hien pcrsonncl particulicr, par excmplc dans un proces portant sur la yiolation dc cc bien. intente en vcrtu dc Particie 24 du C.civ. La proteclion basec sur cettc disposition, par exemplc cn cas d’informatiom ir.ettant cn causc la crćdibilitć des donnćes contcnucs dans ks actcs dveut dvil ct la mant supposcr unc autre filiation, pourrait sc rćfćrer a la violation des hiens inhćrents a la personnalitć tds quc la bonne rcnommćc, Phonneur ou la sphere irrćduclibłc d mtimitć. Ccpcndant. cc dcmicr rccours nc pcut pas se subslituer aux vo»cs particulićrcs dc Pćtablisscmcnt de Pćtat civil. II scmblc donc hors dc doutc quc les rccours susvisćs sont dćtcrminćs par U valeur que prćscntc, pour cbaquc individu. U connaissancc dc son idenUti biologiquc.
L’autrc qucsuon est ccllc dc savoir si Pon pcut rcconnaitrc Pcxistcnoc d'un droit pcrsonncl autonome a Pidentite biologiquc dom la misc cn ctuvrc unpłiqucrait Pacees a Pinformation sur Porigme biologiquc authcntiquc ct sc dćroulcrait indćpcndammcnt du droit a Pćtablisscmcnt des droits subjcctifs dc 1 etat civil.
Or, il scmblc quvunc telle construction generale, applicablc i toutes lei situations qui entrent cn jcu, susciterai: necessaircmcnt des doutes cn crćarn unc sorte dc iondcmcnt concurrcnticl par rapport aux regle* legałeś dc U filiation. Par cxcmplc. clle mcttrait en causc les conditions et les dćlais prćcis prcscrits pour les rccours en matierc dc Pćut civil. La rcconnaissancc aussi vastc du droit a Pidentite biologujuc cxigcrait un fondcmcnt juridiquc cxprćs. unc sorte dc normc supćncure. Cc scrait notamment doutcux dans le cas ou ta possibililć d*appiiqucr les rćglcs Ićgalcs concernant les rccours dc Pćtat civil est ouvcrtc, car cn droit polonais ces rćgles lendent prin-cipalcmcnt a Pćtablisscmcnt dc Pcut biologiquc authcntiquc.
Mn revanche, le probleme dc la rćalisation du droit subjcctif i Pidentite biologiquc, entendu coramc un droit pcrsonncl distinct, pcut apparaitre avcc toute son ncuitć lorsqu'on est cn prćscncc d’uoc flction prćsupposćc dc Porigine de PenfanL a saioir quand les droits de Pćtat attribućs i unc personne sont dćtachćs, par principc, des rapports biol(>uiques% et qu’cn menie temps b possibilitć de restituer la concordancc de Pćtat civil atcc Pćtat recl dc eboses est bloqućc. Dans cc cas scutcmcnl, on pourrait thćoriqucmcnt considćrcr Pintćret ct le droit d’une personne dćtcrminćc dc rćvćlcr son identite bio- j logiquc, ccpcndant sous la rćscrvc quc sa rćalisation nc mettrait pas cn
u CT. E. Hole* iftsk i-Łapińska, daru: T. Sir.yczyńiki (dir.), System praw* prywatnego. Prawo rodzinne i opukuńcze [Le łydćtne dc droit privć. Le droit dc U fam>Ile ct dc la totdle], vol 12. Wartzaw 2003. p. 597.
causc « ta ficuon » des droits dc fćtat civit attribues a cette personne. La rćvelanon de fidcntilć biologique n'aurait donc pas d'inadencc sur les rapports juridiques crees par cette fiction.
II scmhłc qu'en vcrtu de ta lex lata seul le cas dc fadoption - ct cn pnncipc uniqucment de laJoptio plenissima - correspondent aux prćmisses prćcitćcs. Quant a la fiction aprioritiquc dc fćtat civit attnbuć a fenfant. des tcndanccs scmblables apparaisscnt cn relation uvcc tes mćthodes dc la procrćation artificielle. bien qu’cllcs n’aient pas etc confirmees, jusquc-la, dans les rćgles juridiqucs cxprcsscs.
En tout etat dc cause, tes considćralions suswsecs nc pcuvcnt pas nćgligcr le role des dispositions pertinentes dc ta Constitution potonaisc en vcrtu dc laqudlc la Republiquc de Potogne garantie la protcction des droits dc fenfant (artidc 72, alinća I“, premiera phrase). Amsi, comme fa soulignć la Cour constitutionncllc en interprćtant les instruments intcrnationaux, dans son ariet du 28 avril 2003’\ kr droit a connaitrc ses racincs biok>giques constitur un droit pcrsonoct spćcifiquc de poetce constitutionncllc. Cette rćferen-ce nous invite a invoqucr egalcment f idee cxprimćc par la Cour curopccnnc des Droits dc fHomme qui mćrite une attention particuliere, bien qu'ellc soit toujours ćnoncće dans le contexte spćcifique de faffaire en cause. Selon cette idee, « te respcct dc la vic privće cxigc que chacun puisse etablir Ics details dc son identitć d'etre humain ct que le droit d’un individu a dc tcllcs inforraations est essemid du fait dc leurs incidcnccs sur la formation dc la personnalitć »w.
u fł* du rółt K IX,'02. OTK W n* 2003/4A/32.
*• Arr4t dc U CF.D1I du T f<%r»er 2002 dani l ifltirc MiAadic e. Croatit, f»* du r61c 53176/99, { 54. U Cour a atu \on wił du 7 jiilki |989 reda daiw Paflaire Gota* c. ReyetmeVni. Cf ćgilcmcnl Parrćt rteot du 12 jtavicr 2006 dani 1'ufYairc Mtzii c. Make, n* du r61e 26111/02, $ 90.