136
Ce document donnę une vuc d’ensemble sur le temporel que le chapitre de Chauvigny tenait de Peveque a cette epoque. — (P. S.)
50. Niederquell Theodor, Die Kanoniker des Petersstift in Fritzlar: J519-1803. Veroffentlichungen der Historischen Kommission fur Hessen, 41, Marburg, 1980, viii-302 p.
Etude sur la population de Pabbaye Saint-Pierre de Fritzlar (Hesse-Allemagne, archeveche et electorat de Mayence) a partir de 1519 jusqu*a la suppression en 1803. Benedictine au haut moyen age, Pabbaye de Fritzlar est devenue un Sakularsttft dans le troisieme quart du xne siecle. Jusqu’au xvme siecle, le chapitre ofTrait 24 prebendes. L’A. explique avec soin le rituel d’agregation, les exigences reąuises pour devenir canonicus Fritzlariensis, et le mecanisme compliąue des prebendes. L’ouvrage se veut surtout une contribution a « Petude de la mobilite sociale ». L5A. constate, jusqu’aux annees 1650, une periode de stabilite sociale, a laquelle succede, jusqu’a 1803, une periode de mobilite sociale. La plus grandę partie du iivre est consacree aux donnees prosopographiąues concernant 300 chanoines de Fritzlar. Leur parente, parfois remarquablement etroite, est illustree par 12 tables genealogiques. — (L. J.)
51. Bettelli Bergamaschi M., A proposito del privilegio di Paolo I per il monastero bresciano di S.Sahatore — Nuova Rivista Storica, 67, 1983, p. 119-137.
Riguarda Pantica storia (sec. vm) del monastero di S. Salvatore, poi canonica lateranense detta anche di S. Affra. - (L. L.)
52. Dereine Charles, La donation par Baudouin III, comte de Hainaut, de Saint-Saulve pres de Yalenciennes d Cluny (1103) — Album amicorum Nicolas-N. Huyghebaert o.s.b., tome 2, Sacris Erudiri\ 26, 1983, p. 119-153.
L’A. examine Pacte par lequel Baudouin III donnę la collegiale Sainte-Saulve de Valenciennes aux moines clunisiens. II s’agit d’une charte notice, qui a deja fait Pobjet de plusieurs editions (MarlotJ., Metropolis Remensis historia, 1.1, p. 233, a completer par A. Bernard et C. Brunel, Les chartes de 1'abbaye de Cluny, tome 5, Paris, 1894, p. 171, n° 3816). Sa structure originale, loin d*etre un signe d’inauthenticite, s,explique par sa redaction effectuee en plusieurs fois. L’A. compare le cas de Saint-Sau!ve a cinq cas analogues de substitution de moines aux chanoines dans les Flandres de la fin du xie siecle. Le passage de Saint-Saulve a Pordre monastique presente les memes caracteristiąues que celui des collegiales de Notre-Dame de Valenciennes et Saint-Pierre de Mons : meme importance numerique (douze clercs); elimination progressive des chanoines, non remplaces a leur mort; opposition des chapitres en ąuestion aux donations. Loin d*etre exceptionnel, Pappel a une abbaye lointaine comme Petait Cluny est devenu a partir de 1070 une modę courante. Les circonstances donnent au choix de Cluny une portee politique. Le nouyeau prieure clunisien est mis sous la juridiction des eveques de Cambrai, dont le diocese ne connaissait pas Pexemption. C’est le cas de nombreuses fondations de Cluny qui introduisait ses usages mais non ses structures juridiques (a la page 140, ligne 11, lirę: a Crespin en 1080).— (P. S.)
53. Platelle Henri, Les relations entre Saint-Amand et Saint-Servais de Maastricht au Moyen dge — Bulletin de la Commission historiąue du departement du Nord, 61, 1977-1979 (paru en 1981), p. 7-21.
Aux xne et xiiic siecles, Pabbaye benedictine de Saint-Amand (diocese de Toumai) entretint avec le chapitre Saint-Servais de Maastricht un ensemble de relations fondees sur plusieurs elements : cłetait d’abord le souvenir de saint Amand, eveque de Maastricht (646-649) et fondateur de Pabbaye qui devait prendre son nom ; c’etait ensuite la possibilite pour les moines de Saint-Amand aliant querir leurs revenus dans leurs domaines rhenans, de profiter de Petape que constituait Maastricht; c’etait enfin la societe de priere, etablie conjointement par les deux maisons au xue siecle, et qui devait durer jusqu’au xvnc siecle. L’A. consacre une suggestive analyse a la lettre dłune grandę richesse humaine et religieuse qui fut a Porigine de cette union. Premiere publication (p. 20-21) de deux lettres du xme siecle adressees par le chapitre de Maastricht au monastere de Saint-Amand (Paris, B.N., coli. Moreau, t. 183, ^76 et t. 208, P 109).- (P.S.)