PREMIERE PARTIE. ORAMMAIRE 27
g correspond au g franęais, au g arabe dialectal, au T touareg. Bień que generalement remplace par g ou g, on le rencontre :
1° Comme premiere radicale de quelques mots. a 1’instar de l et k.
arngcrd, cou; guma, refuser;
V
taggenn, taon; gul, preter serment;
gudj, decamper; guji, remonter la vallee;
giwcl, se meltre sur son seanl.
Le meme g initial des verbes ei-dessus se palatalise et pousse meme l’evolution jusqu’a i, quand ces verbes passent a la formę d’habitude;
2° Dans les prepositions g, srg et leurs composes employes derantun nom, ainsi que dans u gid (voir n° 271); c’est la une des caracteristiques du dialecte zaian ;
3“ Comme resultat de la contraction de deux i (v. n° 48).
Dans tous les autres cas, il est remplace par g chez les Alt Sgou-gou et g chez les Zaian.
k et g presentent selon le phonemequi suit deux prononcialions.
Devant les voyelles palatales et la semi-voyelle t, le point d’oc-clusion se trouve dans la partie posterieure du palais.
Devant les voyelles velaires o et u, et devant la semi-voyelle w, le point d’occlusion est rejete en arriere vers la base de la langue qui s’appuie contrę le voile du palais : de postpalatales. /.' et g deviennent velaires.
g correspond au ^ arabe : ag mu, bouche.
20. — Continues : h correspond au ~ arabe, au cli dur alle-mand, a la jota espagnole; il se prononce en raclant fortement le gosier, la partie posterieure de la langue appuyee contrę le voile du palais; le point d'ocelusion est situe sensiblement dans la mSme region que celui du g :
aliant, tente; tihsi, brebis.
Les Alt Amar et Ai't Bou lladdou presentent, comme suffixe de conjugaison de la premiere personnesingulier, au lieu dur zaian, une consonne tenant le inilieu entre r et li francs, mais qui obeit aux memes regles d’assimilation que le r. Nous l’avons simple-raent figurę par h, pour eviter de compliquer le systeme de trans-cription.
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