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134 LA CATHŻDRALE

chantanL ot nous fait rópótcr le Kyrio vhi. Les pcrsonnes assidues k ln graiul’mos-so parolsslalo oni pu romnrquer que nolre Kyrio cal moins hncłni qu'nntan.

Pula toujours sous In cbnduilc du P6ro Lament, nous franchlssona la clftture inonncalo pour visiler los dópondances dc 1‘abbaye. On com-mence par lo ciinetlftrc ou est cntorró łc frfcre dc nolre ancien sacristain V. Bouoher. On rócitc un « Je vou$ salue Marie », pour tous les morls ot la visitc continuc. La menuiserie est envaliio. Trcnte paires d'ycux sont hnupićs sur le molnc inonulslcr oceupó k passor des planclies k la rabo-leusc. C’est quclque ehose, vous savez, que do voir un inoine travaillor du bols, et cn silcnce, pas le droit dc parler. Aussi on s*cxtasie plus loin dovant une cliarretóc dc fourrages sur lnquellc ost juchć un moinc.

Flrcf! on en a vu des choscs k Kerbdnóal; des plant* do haricots do 4 m. 30 dc baut; un aouterrain qui no demandail qu*k ftlrc vlslUS ; un poulailler modfele oomplanl plus de 400 bfiles ; on a ramamd des pommes lombócs et un pou de... bouo. Cclle-ci faisall partie aussi du progranune.

On prc.nd congd des moines k l b. 30, on los rcmorciant błon gont i mon t do leur accueil ol. de leur leęon de silence.

Alora commenco une giganlesque randonnćc k lravera lo Lćon. Lo cliftleau de Korjean reęoit nolre visilc. C*esl un cliftloau de la Itcnais-sancc qui a un tort k nos ycux, cclui dc n’avolr pas doubliettes, mals lo cliftleau so dófend : il nous a fait voir des liaches datanl de 1'ftge <lo pierro, des monnaics romaines, des moubles du xvir sifcclc, unc arquo-buso scalani le moyen-ftge et un las de clioses dont Jo ne me rappelle plus. Yraimenl aprfcs celle vislte dc Korjean, on sc sont unc Anie do chevalier, sans pcur et sans reproclie.

Et puls c'cst Landivisiau ou CAtait la «foire > ; Lampaul, Lampaul-Guimiliau, vćrltables joyaux de l'art breton. On redcsccnd sur Rumengol pour visiter le sancluaire. On deinande k la bonne Vierge de nous pro-tóger nous cl tous ccux que nous ainions, et l’on rcparl pour Quimpcr cn passant par I,ocronan. La journćc avait 6LS splendide.

Cello-ci avait pour but de renouer les relalions un moment inlcr-rompues du fait des vacances entre le Dtrccteur ct les petits c.hanlrea. lis avaicnt rdpondu k son appcl et lo lravail a repris de plus bollo k In mallrisc Snliit-Corcntin. On en rcpnrlcra cncoro dans cc bullctin.

J. V.

•)


Monsieur Yictor BOUCHER

Nous avons ou le regret do perdre M. Yiclor Boucher, notrc ancien sarrislain, rappeló li Dieu le samcdi 24 Soplembre, k 6 lieuros du malin.

N4 li IMoudiry cn 1881, M. Viclor Bouehor a cu deux (lim prótrcs : un inissionnaire dc la Congrćgalion des Pdrcs du Saint-Espril, cl un bibićdictin hien connu dans Ifc dioeftse, Ic R. 1*. Bruno, de Kerbdn*5at. Deux de ses strurs s'«Haicnt failes Ilcłigicuscs AuguaUncs. HospitaliArcs dans unc Cnmmunaulć de Belgique.

Ne pouvanl commę ses frfycs aspirer au sacordocc li cause dc sa mnuvaisc vuc, Viclor cnlrn au servlcc de M. Ic clianoinc Orvo6n, curd do ConrarncHU, el il lc suivit k Quimpcr quand M. Orvodn fut nommii curd dc la ęalluklrale.

Rn 191.1. M. Orvocn lui proposa le poste de sacristain & la Catbódratc : il savail trouver en lui un sacristain modftlo ct rópondro ainsi a Tun do ses plus oliers ddsirs qui Atait do pnsser sa vic au scrvicc do Dieu.

Viclor ontra en fonclion le I" Oclobre 1913. II dcvail occuper cc poste pendant 40 ans, jusqu*au 3 Oclobre 1933, Jour oii II ful lerrassć par Ic mai qul dcvalt 1'emporlcr.

Ccltc longue carridre, il pul la remplir lieureuscmont grfkcc ii Mino Bouclier, la digno compngnc de sa vle qu'll epousa cn Scplembre 1913. A leur foyer naquirenl liuit enfants, donl quatrc moururcnl cn bas ftge. Deur joic ful grandę le jour ou ils vircnt un dc leurs Ills, appeló par Dieu, monter k 1'aulcl ct cólćbrcr la sainte messe.

Mme Boucbcr s'est monlrde trós compr«ihcnsivc u 1'ćgard de son imirl qui semblait parfois dćlaisscr les siens et metlait, aux Jours de ffltes, son scrvicc & la Calbćdralc au-dessus des joics des rćunions de familie. Sans cesse, cllc ]'entourail dc ses próvenanccs ct n‘hć$itait pas, le soir, a venir au-dcvanl de lui pour 1'aider, & cause dc sa edeitó, k travorser los rues. Pendant sa longue maladie, cllc lui a prodiguii ses soins avec. un d4voucmenl admirablc. Nous lui adressons. ainsi qu'h ses enfants, nos chnHienncs condolćanccs avec les scntimenls de notrc rcspectueusc gratilude.

Les obsiKjues de M. Victor Boucher ont eu lieu le lundi 26 Septembre, cn prćsencc de MM. Cadiou, Bellec'ct Hervó, vicalres gćnóraux ; des monibres du Cbapilro calhddral; de plus do 50 prótres ct d’une foule noinbreuse dc paroissiens vcnus apporter au cher dćfunt, avoc le sccours de leurs prifcrcs, un dernier kbnoignngc do leur sympalhie et do leur reconnaissanco.

A la (Iii do la cArćmonie, M. Ic CurA a prononcć cette allocution :

MBS I’ntKRS,

L‘Eglisc nc fait pas Viloge des morts. Cclui gui scrute les reins et les eceurs, et gui est leur Juge, Cclui-IA seul peut dire s'ils sont, ou non. dignes de louanges. Mais nous pouoons trouier un enseignement salutaire dans la vie de ceux gui nous ont guittć.



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