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au total une aide tripartite de prćs de 10 millions de dollars (voir 4.1.2). Les arguments mis en avant ont ćtć les occasions d’affaires que presentait le cirąue contemporain, la possibilitć de faire profiter Montreal des extemalites du CDS, de rćhabi liter le site du centre d’enfouissement et enfin de dynamiser un ąuartier en grandę difficulte. Le CDS nłaurait peut-etre pas pu obtenir un financement aussi important s’il ne s’etait pas installe a Saint-Michel.
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A cela, il faut ajouter la disponibilite et le prix du terrain. Les terrains sur lesąuels se trouvent PENC avaient ćte acquis par le CDS pour une faible somme. Ces terrains ont ćte revendus au prix d’achat par le CDS a PENC. A la question pourquoi la Tohu s’est-clle implantee a Saint-Michel, un des membres fondateurs repond : « Essentiellementpar des opportunites, du fait que les terrains etaient peu chers et que le CDS s ’y etait deja implante » (Entrevue 1,2009).
L’installation de la salle de spectacle et de PENC est fortement reliee au fait de « rejoindre le
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CDS ». Ceci a ete fait par besoin de cohesion. Comment faire une cite des arts du cirque sans le « geant du cirque quebecois ». Le CDS a tres rapidement anticipć le phenomóne en achetant des terrains autour de son siege pour prevoir Pinstallation de la Cite des arts du cirque. Le CDS continue d’acheter des terrains pour assurer le developpement et Pagrandissement futur de la cite et cherche aussi a protćger le projet « en evitant de voir s 'installer des Mac Donald's ou un concessionnaire automobile » (Entrevue 6, 2009). On voit donc que Pinstallation de la Tohu a Saint-Michel est fortement liće a Pimpulsion du CDS.
Dćs le debut des travaux de la construction du sićge social du CDS en 1994, des efforts ont ćte entrepris pour integrer Pentreprise dans son quartier, « pour la territorialiser ».