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tion agressive amćricaine cn R.F.A. ct 4 Berlin-Oucst; ct en particulier, une rćponsc 4 Pulilisation dc la R.F.A. comme base dc rcnforts pour des intcrventions dans d’autrcs pays.

Lc territoirc dc la R.F.A. ful uiilisć, depuis la Secondc Cucrrc mondiaie, — ct Fest encorc aujourd'hui — aussi bicn pour des intcrvcntions militaires dćctarecs ouc camouflecs dc la C.I.A. Je mc rapportcrai principaJcmcm aux intervcntions ca-chćes, car 1'uiilisation dc ia R.F.A. commc base dc rcnforts pour la guerre do Victnam est suffisamment connue.

Vcrs ia fin des annees 1940 et/’de bul des annćcs 1950. ia C.I.A. uńlisa lc tenitoire allemand pour proceder a des provo-cations, des sabotages ct des općrations dc gucrilla contrę Ics pays dc PEurope dc PEst. Ces acmites seeretes sont confirmies dans lc rapport du Comitć du Senat amćriaun qui a ćte publii en avrii de cettc annee. _f

On y lit: « Des agents. la plupart des pjfugies, ont etc envo-yćs a PEst poun faire des rapports sur les forccs sovićtiqucs. Les Etats-Unis ałićrent si loin qu’i!s eiablircnt des contacts avcc les gućrillas ukramiennes. Ces relations ont ćte maintenues jusqu’a ce que les groupcs de gućrilla atent ćtć dćfinitivemcnt elimines par les forccs de sćcurirć sovićuques. >» Un aiitrc chapitre revele que PO.P.C. (OITicc for policy coonlination — prćdćcesseur et uJterieurement sous-division de la C.I.A.) etait responsable « d’operations rcsscrablant a des gueriUas contrę les pays de PEst n. Pour cela, on utilisa coramc base des pays voisios et on exćcuta une serie d’aaions « noires » (c’est-a-dire qu’il nc fal-lait pas quc soit connu que les Etais-Unis cn ćuient respoasa-b!es). D¹autres općrations de provocation de la C.I-A. pendant cettc pćriodc ćtaicr.t Pinstallation de Radio-Libcrty et de Radio Free Europa, et Pensois de ballons avec de la propagandę vers Ics pays de PEst.

National de Sćcutite a la C.I.A. Une de ces directivcs cst citćc au rappon du Sćnat: « U faul creer des problćmes au commu-nisme imernational et les exp!oiter, discrćditcr le commumsmc International ct uffaiblir ses partis ct ses organisations, diminucr lc domainc d‘influencc du communisuic intcrnaiiooal dans tou-tes les part ics du mondc. »>

Quoiquc les općrations quclque pcu trop agressivcs aient ćtć arrćtćcs — aprćs qu’on cut compris dans les annees 1960 que la politique de « roli back>> avait etc un echec — je suis ccrtain que la C.I.A. mcttrait encore en danger le peuple de la Rćpubli-que fedćrale au cas ou la politiąue de detente serait un echec et que de nouveaux conflits naitraient. Tant que la C.I.A. main-lient en vie en Republique fćderale un des plus grands reseaut — si ce n’est le pius grand — compose de differnus bastions dans le'monde entier, il eriste un danger que ces bases puissent ćtre & tout moment utilisćcs pour des acuvites qui seraicnt nui-sibles au peuple de la R.F.A. et qui tres vraisemblablcment nc seraient pas elles-meracs en rapport dirccl avcc la securite dc la R.F.A.    _#    t

Pendant rentralnernent _qu*avec d'autres agents de fa C.I.A. nous devnons suivrc au Carap Peary (Vrrguiia), camp Principal d'emralnement dc la C.LA., ncus apprenions cora-ment passer a travers les « Iignes de la mort ». Ces Iignes de la mort rcssemblaicnt beaucoup aut Iignes qui formenr la fronrićre entre la R.F-A. et la R.D.A. et la Tchecoslovaquie. Au sein de la Cl-A.. tl ćtait connu que la plus grandę base logistiquc a partir de laqucllc on menait Ics actiritćs dc la C.I.A. dans toute PEurope, PAfriąue et au Moyen-Oriem sc trouve a Francfort.

(Test Ii que la C.I.A. engageait des spćcialistes (et je suppo-sc qu’fl cn cst cncore ainsi aujourd’hui) qui s’occupaient d’ćcoutes de tćićphonc, d’autres mćthodes d’ćcoute. de metho-des secretes pour ouvrir Ics lertres. de photogTaphies ct d’autres cboses techniques. En plus, la C.I.A. i Francfort dLspose de toute une ćquipe d’operateurs-« detecteurs de mensonge » dom ia fonction est dc contróler dans les regions nommees ci-dessus les agents nousellcment cngaęćs par la C.I.A. En plus du camp -King i Francfort, la C.I.A. utilisc d'autres institutions qui couvrcnt son installation et son personnel comme par exemple Pambassade amćricaine 4 Bonn et d’autrcs consulats en R.F.A.

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LA GUERRE FROIDE A PARTIR DE LA R.F.A.

Les općrations agressivcs camouflecs contrę PEurope de PEst et PUnion sovićtique, 4 une ćpoąue oti Fon pariait a Tex-tćrieur de relations pa¹cifiqucs, ont aide dc faęon determinantę 4 Pćvo!utton de la guerre froide dans les annćcs 1950 ct 1960. Cesr un fait quc les rćbcllions tragiques des annees 1950 en Po-lognc. cn Hongrie ćtaient aussi un rćsultat des općrations de propagandę dc la C.I.A. qui ćtaient dirigees 4 partir de la R.F.A. Ces activites se fondent sur des directim du ConsctJ