Heidelberg. II mai 1975
Commanique dc presse »
Le procutcur generał BaftacŁ cc la policc dc Sflrete dc fEtat ont cncrcpris dWaycr dc me mcttre cn prisoa dt s'appuyant sur un ensemble d‘elements semblant m’accuser, fabriques « mani-pules par eux.
Lors des pcrqmsinons općrees dana mon appartement et dans mes bureaux, !a police d’Etat aidee (^c-^aątiU-de-łWjęy fćderaJ Zeis( qui ćtait arme. s'est emparee de nombreua dossten concemam^la defense de mes clicnts. des notes qti’ils conte-naient et se rapporcant aux conversations preparant la defense, ainsi que de la correspondance d’avocat; cHe s’est emparee de mftmc des notes que j’avais prćparecs pour le proces qui va commenccr tres biemót contrę A. Baader, G. I^slin, U. Mdn-hof et J.-C. Raspe. A
Cctte destructicn voulue du dernier dcmairte laisse a 1’accusć emprisonne ou pouvait exister une reiation de eon Hance, c^est-d-dire dans ses rapperts avec ses avocats, atteint. le degre d’un acte de vio!ence ouvertemem fascistc.
Dans un Etat qui a pour programmc dc dćtruire les rtvo!u-tionnaires en neutralisant en sa faveur sa legislation. 1’admińis-tration et la justice, qui'soumet les rtvolutionnaires d une tortu-rc par isolement systematique sur une longue periodc et a des lavages de cerveau et les enferme dans des sections silencieuses ; dans un Etat dont les fonctionnaircs ont assassinć Holger .^cins et Siegfried Hausner; dans un Etat qui diffame les arocats cn utiiisant tout 1’arsenal de la guerre psycbologiąue et par 1’inter-
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mediairc des mass media. qui les exclui, les criminalise et tente finalcment de les mettre cn prison, je nc lamera i pas menaccr ma liberie, jc n’exacerai pas plus longtemps ma profession d’avocat-
U est temps dans le combat contrę Pimpćrialismc de s'atta-quer 4 des Licbcs plus importantes.
Siegried Haag, avocat
Dćciaration i la presse (mort de Siegfried Hausner)
Par im ćcrit du 18 juin f97J. Tavocat dc Stuttgart Klaus Croissant, cn accord avcc les defenseurs des quatre membres survivants du commando Holger Meins, a porte plainte pour soupęon du crimc de meurtre premeditć contrę les tonctionnai-res responsables de la Sureti de PEtac. ^
D’aprćs Ses informations des survivajrts emprisonnći, Sicg-fried Hausner a ćtć. immediatemcm apres son arrestation, frap-pć 4 la lite 4 coups de crcsse de pistola mitrailleur par les puii-ders sućdois. Du Taił de ces coups, ii a ćtć airejru dc piusieurs fraaures du crlne. Les blcssures ont &ć constatćes par le Dr Henck eacręant 4 la prison de Stuttgart-Stanimheim. D’aprćs les observattons des prisonniers survivants. les biessures par brulure de Siegfricd Hausner cc devaiem pas łtre mortclles. Hausner ćtait cn plcinc consacnce aprćs Pczplosion. Ses actions etaiem elaires ct reflechics. Avec Lutz Taufcr. ii a porte Bernhard ROssner. qui ćtait grićvcmcnt blessć. hors de Parnbassade 4 Pair librę. En partie, il le poru scuJ/parce quc Je passage ćtait bloque par des dćbris. Puis. avec Tauter, U est 4 nouveau enerć dans Pambassadc afin de porter au-dehors son camarade Ulrich Wessel mourant ou peut-ćtre deja mort. Sicgfried Hausner, bien qu’en danger de mon. et sur pressions massives du gouverne-ment de PAHemagne fćdćraie. a ćtć rransporte de Stockholm en R.F.A, II a ćtć amene 4 la ctirriqve nniversi?aire de Colognc. qui disposait de tous les raoyeos en matćriel « personncl pour le traitemeot mtcnsif dc rćanimation du blessć grave et pour sau»er sa vic.
Sur pressions des fonctionnaires de la $Qretć dc TEiat, de P^ffice fedćral de^/police criminclie (BundeskriminaJamt). il a
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