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I/Educateur Prolźtarien 399

Jcuriiaux et Revues

l/KCOLE LIBERATH1CE ET L’ECOLE EMANCIPEE. — Si clles son! rurcmcnt d’ac-cord, elle* s'cntendenl du moins potir nous boycottcr ct nous ta per proprcinent dessus & Poccasion.

De toutc Pannćc, PEeole Emaneipće n*a pas (lit tiu mot sympathiqac de iios publi-calions. Nous avons parlć n diverses repri-nok des Lectures tir In Jettneasc, et. daiis uolre dernier nu mero encore, nous nvons passe tine notę tres sympathiquc de fiau-Lliier. (Jusqu’cn ju ii lot dernier nous nvons publió rćgiiliercment une nnnoncc en fa-vcur de 1'Eeole Emancipee et des Editions de la .louucssc. L’Ecolc Emaneipće rcfusant de signnlcr. ne scrait-ce que de ioin en loin. nos revucs« nous avons ccttc annee. suppri-mć Panuoncc).

Ghnque annee — ę*esł rltuel — on sc li-vrc dnns PE.E. a quelquc nttnqiic plus on inoins sournoise et vcnimcusc contrę nos realisaiions. Gett© annće, c'est J. Ballanche qul a commencć la serie. Cela In i a valu une reponse do nos amis Pages qtii soiil ou-tres des procćtlćs employćs pour dćtourncr de la Cooperatiec le_s institulcurs unitaires.

Ne peut-on done pas criti(|iier. ilans PE.E. la discotlieque ou toutcs nutres reulisntinns cooperativcs. Nous nc demnnderlons pas micux. a condition que ces rritiquc5 soient loyales. J. Ballanche peut ccrtcs csprimer des verłtćs, dćnoncer des erreurs que nous regrettons nous aussi, si clte oublie de uinrqucr que ces erreurs sont non seule-ment cxcusal)les mais inćvilnb!es : si elle negligc a dessein de slgnaler los services rendus par la di$cotheque telle ąu’ellc cal, les leeleurs non prćrcnus seront persuades qile co serelee a ćIć crćć ii la Ićgćrc et qu’il ne peut nullement servir ni Pecolc ni les mnitrCS. Et pourlant la rćalitć est que tous les adberents de la discoth£quc sont con-trnts de notre serv:ce de disqtics ce qui ne les ctnpechc pas de nous signaler les dis-quc* dćfcctueux non goutćs des cnfants. a ćcnrter de la discotheque.

Quoi q<Pcn dise 1’Eeole Emancipee, nul plus quc* nous n’accepte la crRtquc. Mais qui ne sc ićsoltcrait pas contrę la critique i

maivcilianie ? Or. J. Ballanche a critiquć la discotheque comme eile aurait critique un livre qu’on vout eharger a fond : nćgligeant de dire Pa m ple ii r dc la rćnlisation elle a fnit toutcs crlliqucs susccptibles (Pamoindrir la porttfe de notre effort.

Vous pensez san_s doute, comme nous, que .1. Balia ucho aurait hien pu communiaucr ces criliques ii nos amis Pages. .1. Bnllnn-che est ndlićrente ii Plmprimeric ii PEeole; elle fait partie de notre groupe. mais com-ment aurait-eilc. dnns PE.E., pensć ii Pintć-i et dc notre <ruvrc puisąuc, inalgrć tous nos rappcls, .1. Bnllanehc. adherente u Pimpri-merie depuls l ou 5 ans, n’a pas eneorc vcr-se sn dcuxiftmc tranche d’nctlon cl n’cst pas, de ce fait, coopćratriee vćrl labie ?

Mnis Phostilitć quc nous manifestent les dirigeants et les animateurs do PE.E. trou-vera encore, snycz-cn cortnlns, Poccnsion de se mnnlfester.

L^rEcfile t.iberalrire, elle, grandę revuc ti-rant ii 80.000, ne s'almisse pas ii de scmhla-bles discusslons. Cest lc silone© complct ct systimatlaue, ordonnć par quel<|iies dirigeants qui, on nc sait pourquoi, nous ont voue une... inimitie permanente.

Je de.nandc ii /.'Fenie I.ibćralrlce d’accep-łer mon nbonnement ii la revue, h titre cx-ceptionnel. Itefus. I/E.E. n*ACcepte pas d’ft» honuement.

Je liii domandc en octobre, comme aux ani res revues pćdngogiqucs <|u i acccp* tent iPaccepter Pćchangc avoc nos pi|_-ldications. Silencc.

Je liii demnnde ensuite dc protester contrę la non admission dc PE.P. nu scrvice des pćrindlqtics. Silence.

Je demnnde « Milot » en scn-icc cle presse. On me dit qu*on ne fait nticun scrvice dc presse pour rc livrc — ce qtil est mnnifes-ternent fnux. II a fallu que j’envole I fr. GO pour en reecvolr un spćcimen.

Notre conduilc en face de eette hostii itr tont de PE.E. cjuc de PE.E. Elle n’a pas vn-rlć et ne earlcra pas, quels que soient les faits nouvcaux. Aux camarados qui eber-chent de_s rovuos pćdngogiques nous disons: il V a UKcote Emaneipće — et 1'Ecólc Liberał ricr. II se peut que nous ne les plncions pas tont il fnit sur le nieme plan, mais je ne veux point ici insister sur les qunlitć* ou les defnuts de Punc ct dc Pautre. Qunnd de*-camnrnde_s nom demandent notre aide, notre documentntlon pour collnborer A une de ces deux reyues, nous la leur donnons twrr empressemenl et nul. panu i nos correspon-danls. ne pourra dire que j’nie boyeottó, si peu que ce soit. ces efforts.

Nous soutennns. et nous soutiendrons tous ceux qui chcrchcnt, qui mnrebent. qui vont de Pavant, dc quelque part i, cle quel-que syndient. de quelque cbnpelle qu*il» se rćclnmont. Notre ideał, notre but sont en avant. Ouiconque s’cfforcc de les ntteindrc est notre eamarnde de !ravail: il peut comp-ter sur nous.

CPest pourquoi notre mnurcnicn! est une force fonciOremcnt unitaire. groupnnt pour Paction pćdngogiqite et sociale non pas ceux qui pićtinent, qui ratiocinent, qui ćpluchont