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216 R.A.C.F. 26. 2. I9H7.

27    - ELEVAGE. — Les voeux que nous formions ici en 1984 (notice n° 4) se trouvent en partie exauces par la parution de deux ouvrages : Chasse et elevage chez les Gaulois (MENiEL 1987) et Une histoire de ielevage (arbo-

GAST et al. 1987).

Si le premier porte sur une periode anterieure a celle qui nous occupe ici, il aborde un certain nombre de points qui restent en grandę partie pertinents pour la periode gallo-romaine ; quant au second, il couvre - tou-tefois de manidre plus superficielle - une aire chronologique plus vaste.

On reticndra surtout, en ce qui concerne notrc propos, rćvolution des especes elcvees, notamment en taille, a l’epoque gallo-romaine : bien sur pour le baeuf romain, importe ; mais des evolutions sont aussi obscrvables pour le cheval, le porc, le mouton...

Pour ce dernier animal, Phistoricn nc peut que constater qu'il n’est malheureusement pas possible, dans la plupart des cas, de distinguer les ossements des ovins de ceux des caprins, et que les etudes archeo-zoologiques doivent confondre ces deux especes en une seule rubrique. Ceci rend caduque sur ce point - ne serait-ce que pour la pertinence des comparaisons - la plupart des analyses dc fauncs rćalisćes auparavant sur la periode gallo-romaine.

Heureusement, ce probleme d’identification reste moins critique dans la distinction porc domestique-sanglier sauvage ; ainsi, les statistiques sur la part relative de l’elevage et de la chasse dans Lalimentation demeurent-elles en grandę partie pertinentcs.

Reste l renouveler notre souhait de voir relancer les etudes et les problematiques de Tarcheo-zoologie, spe-cifiquement sur la periode gallo-romaine, et notamment en milieu rural. en particulier a partir des collections plus fiables obtenues ces dernieres annees sur des fouilles bien conduitcs. Ainsi peut-on csperer dans un avenir prochain une synthesc sur la chasse et rćlevagc en Gaulc romaine ; bien qu’cn fait les rcstcs osscux nous ren-seignent plus sur l’alimentation que sur les especes vivantes, elevees ou chassees.

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28    - BOTANIOUE. — Les etudes environnementales (cf. notice n° 6 et 13), et celles notamment portant sur les vegetaux (pollens, macro-restes, charbons de bois...) sont suffisamment rares, dans les publications sur le monde rural gallo-romain de nos regions, pour etrc signalees quand clles existent.

La publication des bains de la villa de Paulnay (Indrc) (COULON et al. 1985) fait une assez largc place a ce type d’analyse (reconstitution d’un paysage dc prairies humides et de bois).

A la Chapelle-Montbrandeix (Haute-Vienne) (BELLIGaud et fredon 1985), Tanalyse des charbons de bois mis en oeuvre pour la reduction du minerai de fer permet d’aborder le probleme de l’extension du chataignicr a l’epoque gallo-romaine : il semble deja abondant dans la premiere moitie du Icr siecle apres J.C., ce qui confirme bien qu’il ne faut pas voir systematiquement dans cet arbre une introduction des romains.

A la villa du “Boin”, a Saint-Eloy-des-Tuileries (Correze), c’est une synthesc sur la faunę et la florę qui a ete tentee (BORDES 1984), bien que les documents botaniqucs y soient pcu nombreux : abscnce de cerealcs, pre-scncc dc noiscticr et pćchcr...

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29 - FORET EN GAULE. — Cest la une question particulierement delicate et epineuse (cf. notice n° 7). On se rejouira donc encore ici de constater que les recherches reprenncnt sur le sujet, notamment sur 1’impul-sion de J. france (1983 ; 1985; 1986) (cc dernier articlc abordant en outrc la question des paysages - cf. notices n° 8 et 11).

Bornons-nous a signaler ces travaux, sur lcsqucls je souhaiterais revenir a Toccasion d'une prochaine chro-nique, ainsi qu'une autrc contribution recentc au sujet : lewuillon (19X6).

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30 - NECROPOLES RURALES. — La question des relations entre Thabitat rural et Tespace funeraire est rarement abordće, et delicate, notamment en 1’abscncc de prospections et inventaires sytćmatiques.

Aussi ai-je plaisir a signaler ccrtaincs rcchcrchcs dc nos rćgions qui apportcnt quclqucs ćclairagcs sur Ic sujet.

Souvent, au sol, sans fouilles ou travaux profonds, les sites funeraires sont difficiles a reconnaitre, ou du moins nc se distinguent pas des sites d’habitat par le matćriel qu’ils fournissent en surface.

En ceci, une bonne part du Berry et du Limousin differe en partie, grace a 1’usage des coffres funeraires de pierre, durant tout le Haut-Empire, reperables et souvent accroches par les labours.

Ainsi, de petites necropoles rurales peuvent-elles etre dćcouvertes et fouillees. C’est le cas, recemment, en Limousin, dans la region de Saint-Vaury (Crcuse), par excmple (HERNandez a al. 1982), ou encore a Chalais (Indre), fouillee en 1986 (BRISSAUD 1987).

A Villedieu (Indre), il a ete recemment possible de mettre en relation dc tellcs sepulturcs en coffre avcc une villa reperee par photographie aerienne (MOLMGREN 1982) alors qu'a Neuvy-Pailloux, ces memes prospections (HOlmgren 1985) ont rćvele une autre grandę villa a proximite immediatc de Tendroit ou fut dćcouvcrte, au siecle dernier, la celebrc tombe en caveau de Ncuvy-Pailloux (THAbaud ix4.<) : il s’agit ici ccrtaincment de la riche sepulture de Lun des proprietaires de la villa, vers le milieu du Icr siecle apres J.C. Cette tombe fait partie, avcc



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