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ajustements utilisćs par 1 es mćsanges que nous avons mis en evidence n’en restent pas moins valides.
C.6.2.2 Limites des recherches en conditions naturelles
Pour ce projet nous avons suivi la physiologie d’individus confrontćs aux variations naturelles de leur environnement. Cependant, travailler en milieu naturel gćnćre deux contraintes principales : 1) notre capacitć & suivre les individus est limitee par notre succćs de recapture et 2) rinterprćtation des rćsultats est parfois difficile du fait qu’on ne peut contróler a priori les facteurs de l’environnement. Realiser notre projet en milieu contrólć aurait pu faciliter notre travail. Cependant, les etudes expćrimentales menent aussi a des conclusions tronqućes du fait que les conditions appliqućes ne sont qu’une reprćsentation partielle de 1’habitat naturel (Nussey et al.9 2007). A 1'opposć, bien que les ćtudes en milieu naturel ne revćlent dans la plupart des cas que des liens de correlation entre differentes variables, elles permettent d’analyser les ajustements physiologiques dans des conditions biologiquement pertinentes pour les individus (Brommer, 2013). De plus, les problćmes lićs au contróle de l’environnement en milieu naturel peuvent en partie etre rćsolus par les analyses statistiques qui nous permettent de contróler certains facteurs a posteriori.
C.6.2.3 Limites des paramćtres physio!ogiques utilisćs
Le BMR est un indicateur de la quantitó minimale d’ćnergie dćpensee par un animal inactif (ni en croissance, ni en reproduction, ni en mue, ni en digestion, etc.) pour maintenir le bon fonctionnement de sa physiologie de base. La mesure du BMR n’est donc pas mesurable en milieu naturel et les conditions expćrimentales induisent indubitablement un certain niveau de stress chez les individus mesures. Si Fon considćre qu’un individu stresse augmente son metabolisme, le BMR foumit donc une surestimation de Tćnergie minimale necessaire en conditions naturelles & un individu pour maintenir son organisme. Pour limiter 1’effet du stress durant les mesures de BMR, nous enregistrions la consommation d’oxygóne des oiseaux pendant toute la nuit afm qu’ils s’habituent au systćme et pour leur donner le temps de se calmer. De plus, nous sćlectionnions le BMR comme etant la consommation d’oxygćne la plus faible