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Actualitć dc 1’Archćologic. 267

Sur 1’attelage et les techniques de transport terrestre, Georges Raepsaet a rćcemment synthetise ses recher-ches anterieures (RAHPSAbT 2002).

Enfin, sur les techniąues de mouture, signalons un important ouvrage : PROCOPIOU et TREUIL 2002 (et voir ci-dessous, notę n° 154, Colloques et Congres).

145.    Les productions. - (cf. ma notę n° 26, 1987).

Tel etait le thdme du VI^e Colloque biennal AGER,

tenu a Compiegne les 5,6 et 7 juin 2002 : de nombreuses Communications on traitć des productions du monde rural en Gaule romaine, tant pour 1’agriculture et l’ele-vage que pour des produits consideres comme plus “marginaux” : de la mer, de la foret, de 1’artisanat aussi... J’y ai personnellement dćfendu 1’idee que le role du domaine foncier dans la production artisanale en Gaule ćtait largement sous-estimć par 1’historiogra-phie classique.

Profitons de 1’occasion pour indiquer que le pro-chain colloque (Vn, 2004) devrait se tenir a Rennes sur le th&me des zones marginales, montagnes et forets. Enfin, les Actes du V Colloque (Besanęon, 2000) sont publićs fin 2002.

146.    Carpologie et agriculture. - (cf. mes notes n° 28, 1987, n° 39, 1988, n° 97, 1996, n° 129 et 135, 2000).

J’avais, dans cette chronique, signale en son temps la soutenance de these de Veronique Matteme sur la carpologie, et notamment la cerealiculture a T Age du Fer et a i‘epoque romaine dans ie nord de la Gaule : celle-ci est dorćnavant publiće (MATTERNE 2001). Signalons a cette occasion la publication d’un recueil publie en hommage au prćcurseur franęais de la carpologie, Jean Erroux (MAR1NVAL 2001).

Ainsi dispose-t-on maintenant, simultanement, de travaux publićs de qualite concemant une discipline encore un peu balbutiante - par rapport par exemple k Parchćozoologie -, la carpologie, et ses apports k la connaissance des plantes cultivćes (ou importćes), notamment des cćrćales, et celle de 1’alimentation vegetale.

147.    Viticulture. - (cf. mes notes n° 38, 1988 et n° 130, 2000).

La revue Gallia s’oriente, de manićre tres benćfique, vers la publication de dossiers thematiques: celui de son numćro de 2001 est consacre k la viticulture en Gaule (BRUN et LAUBENHEIMER 2001). Toutes les rćgions de

Gaules, depuis les origines, y sont examinees, y compris hors de France (par exemple, la vallće de la Moselle). Les donnees archeologiques y ont evidemment la part belle, tant pour Timmobilier (plantations, celliers, pres-soirs...) que pour le mobilier (amphores, tonneaux, outils...), mais les donnćes textuelles ne sont pas oublićes (Annexe de J.-P. Brun, p. 221-237).

148. Des etables... et l’elevage. - (cf. mes notes : n° 4, 1984, n° 27, 1987, n° 77, 1993, n° 98, 1996, n° 131,2000).

II est rare de pouvoir mettre en evidence la fonction precise des batiments ruraux, et notamment les structu-res de stabulation, et les magnifiques bergeries de la Crau sont plus l’exception que la r&gle. II est donc utile d’attirer 1’attention sur de telles identifications k travers les campagnes de la Gaule.

Ainsi a recemment ćte mis en evidence (GUŚLAT, PACCOLATet RENTZEL 1998) la prćsence d’une ćtable (a bovides donc) sur le site de Brigue-Glis, dans le Valais suisse (au demeurant non en Gaule, mais dans la province des Alpes Pennines); cette petite agglomćration antique k caractere rural correspond a une ćconomie particuliere, de montagne. II s’agit d’un petit batiment, ou cette fonction a ete misę en ćvi-dence par diverses analyses des sols, notamment micro-morphologiques.

En revanche, Pidentification comme ćtable de l’un des espaces du site de Castillon-du-Gard “La Gramidre” (Gard) (BUFFAT et GUERRE 2001), en Nar-bonnaise orientale, parait beaucoup plus discutable, meme si elle n’est presentee que comme une hypothese : meme en aliant au-dela des informations foumies par cette notice et en se rćfćrant aux donnćes de fouilles (DFS), on en reste a la prćsence, dans cet espace, de quelques rigoles, fort irrćgulićres... II s’agit la d’un cas manifeste de sur-interprćtation, ou Ton veut a tout prix ^tayer les idees en cours dans cette aire gćographique sur le role de l’ćlevage dans l’economie rurale d’ćpoque romaine, et notamment dans 1’Anti-quite Tardive.

Beaucoup plus gćneralement, sur 1’histoire de l’ele-vage, il faut signaler une synthese rćcente (JUSSIAU, MONTMEAS et PAROT 1999), sur laquelle je reviendrai sans doute. Je signalerai enfin les recherches en cours (These, Universite de Tours) sur l’elevage et les rela-tions homme-animal dans la citć des Bituriges k partir des donnees de 1’archeozoologie, de Marilyne Salin (2002).

Voir aussi ci-dessous, notę n° 154, Colloques et Congres.