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4) Tests de protectlon passire. Griffitts (1944) a recommande un test de seroprotection passive de la souris, pour eprouver les resultats de la vacci-nation cholćriąue. Btirrows et al. (1947) ont prćcise que cet auteur, lor$qu?il avait rapporte les rćsultats du titrage des anticorps protecteurs dans les serums des volontaire$ immunises,
« avait exprime le titre de deux manićres: par le nombre de DL*0 neutralisees par 0,1 mł de serum, et par la ąuantitć de serum nćcessaire pour protćger 50% des souris recevant des doses variables de vibrioti$. Par la premiere methode, le sćrum normal montrait un titre inferieur a 3000, et rimmunserum de 100 000 k 200000. Par la seconde, 0,1 ml de serum normal ne protegeait pas contrę 590 000 vibrions, et 0,068 ml d'un melange de plusieurs immunserums protćgeait 50% des souris qui avaient reęu 59 millions de vibrions; il fallait 0,01 ml pour proteger la moitie des animaux qui rccevaient 5,9 millions et 0,0014 ml pour garantir 50% de cdles auxquelles on avait inocule 590000 vibrions, * [Trąd.]
Burrows et al. (1947 b), sur Pessai, par les tests de seroprotection, de 25 volontaires vaccines contrę le cholera, ont eu une opinion peu favorable de la valeur de cette methode. Cependant, Ahuja & Singh (1948) qui ont employe des cobayes pour des tests de protection passive aussi bien qu’active, ont pu conclure que la premiere methode reprćsente «la plus sensible dont nous disposons, dans Petat actuel de nos connaissances, pour mettre en evidence des differenccs dans le pouvoir immunisant des souches de vibrions
Comme nous Pavon$ dój a notć, Ahuja & Singh tiennent les tests bac-tericides pour entierement fideles, parce qu’ils donnent une reponse sensible-ment parallele aux rćsultats des tests de seroprotection passive. Par contrę, ils ne sont pas partisans des epreuves d’agglutination par les serums des sujets vaccines, pour evaluer Pimmunisation choleriąue,
Mćcanisme de fimmunUć cholirigue actire
Ainsi que Pont fait remarquer Pfeiffer & Wassermann (1893) dans une ćtude classique sur le mecanisme (Wesen) de Pimmunite active contrę le cholera, le fait que les cobayes immunises resistent k Pinoculation dłepreuve de plus grandes ąuantites de vibrions cholerique$ vivants que les animaux non-immuns, pourrait faire supposer que «Pimmunite aurait engendrć des proprietćs soit antitoxiques, soit bactericides».
En recherchant, d’une maniere trds poussee, lequel de ces deux facteurs ótait en cause, Pfeiffer Sc Wassermann constatórent que les cobayes, qu,ils aient ete immunises avec des vibrion$ vivant$ ou tues, par voie sous-cutanće ou intraperitoneale, etaient pratiquement aussi sensibles que les animaux non vaccinćs a une injection intraperitoneale de vibrions tues. II etait donc ćvident que les animaux immuns n’avaient pas acquis de rósistance contrę la toxine cholerique (Giftfestigkeit). D*autre part, on pouvait constater que les vibrions cholćriques vivants, inocules dans la cavite peritoneale des cobayes vaccines, y mouraient beaucoup plus rapidement que chez les