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Pour śvaluer la contribution des hydrocarbures d’origine pśtroliśre, le rapport des composśs non rśsolus sur les composśs rśsolus (U/R) est couramment utilisś. Le rapport U/R est ślevś dans les deux carottes, bien que la carotte B se caractśrise par un rapport moyen plus fort que la carotte C (13 contrę 9). Ces valeurs ślevśes du rapport U/R traduisent une contamination par des apports fossiles (Benedetto-Fernandez, 1996), les valeurs supśrieures ś 4 sont considśrśes comme traduisant une contamination par des rśsidus de pśtrole (Mazurek et Simoneit, 1984). La diffśrence significative entre les deux stations confirme que le niveau de contamination est plus ślevśe dans la zonę lagonaire situśe ś 1'embouchure de la Papeava que dans la zonę portuaire.
La prśsence d'olśfines de type alcśnes a śtś observśe sur 1'ensemble des śchantillons en faible quantitś. La distribution des alcśnes est comprise entre n-C17 et n-C2j. Une origine pyrolytique peut leur śtre attribuśe, dans la mesure ou ils sont en partie produits dans les gaz d'śchappement des voitures. Les alcśnes ont śtś vraisemblablement rśvślśs lors du traitement de minśralisation de la matiśre organique sśdimentaire par le peroxyde d’hydrogśne (Sadouni, 1997), que la mśthode classique (sans traitement) ne fait pas apparaltre. En terme d’implications, 1’ajout d’un traitement de minśralisation pourrait etre un moyen efficace pour la libśration de certains composśs. II serait nścessaire de poursuivre 1’śtude mśthodologique pour differents mślanges d’hydrocarbures dans diffśrents environnements sśdimentaires.
La distribution des hydrocarbures linśaires est dominśe par les n-alcanes impairs ś longue chaine, principalement n-C& ou r?-C31, qui seraient issus d’apports terrigśnes, relativement rófractaires (Eglinton et a/., 1962) et plus prćcisćment des constituants des cires cuticulaires des vśgótaux supśrieurs (Eglinton et Hamilton, 1967). L’hypothśse de cette origine terrigćne est confortśe par les indices d'OEP (et de CPł) calculćs sur chaque carotte et pour chaque ćchantillon. Les valeur$ les plus fortes sont attribuees aux n-alcanes impairs C27, C29 ou C3i. Les valeurs 6levśes de TOEP pour ces composśs correspondent vraisemblablement a une forte teneur en dśbris vśgśtaux supśrieurs (Prahl et Carpenter, 1983; Yunker et al.t 1993). En outre, on observe que les courbes d’OEP entre chaque echantillon d'une part et entre les deux carottes d’autre part sont relativement constantes. Cette similitude semble indiquer que rapport en matiśre continentale d'origine terrigśne est relativement stable en composition entre les deux sites, ainsi qu’au cours du temps.
la contribution des apports d'origine autochtone (planctoniques ou bactśriens) peut śtre śvaluee par la teneur en n-alcanes compris entre C,6 et C20 (Comet et Eglinton, 1987 ; Gearing et at., 1991), bien qu’une origine pśtrogenique ait śtó śgalement attribuśe ś ces composśs (Colombo et at., 1989 ; Peters et Moldowan, 1993 ; Laws, 1993). L’śvolution de la teneur des n-ALC C16 ś C2o est remarquablement stable dans les deux carottes, puisque les concentrations varient ś peine dfun facteur 2 entre les sśdiments superficiels et les sśdiments profonds. L’augmentation des n-ALC n-C16 ś n-C2o ćtant beaucoup plus modśrśe que pour l’UCM ou les HAP, Thypothśse d’une origine pśtrogśnique de ces composśs peut donc śtre exclue dans nos śchantillons.
La composition des n-ALC dans les sśdiments a nettement śvoluś au cours du dernier siścle. Entre le bas et le haut de la carotte, c’est ś dire entre 1880-90 et aujourd'hui, on observe une augmentation de Timportance relative des n-ALC ś longue chafne sur les n-ALC ś courte chafne. misę
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